- Il s'agit, pour Platon, d'atteindre la vraie connaissance, la connaissance ultime, qui a d'autant plus de valeur qu'à ses yeux, le Bon est le Bien, qui est le Vrai, dans un trilogie parfaite.
- Platon entend saisir l'intelligible et tout ce qui, dans le monde, relève des essences.
- Aussi à ses yeux le vrai savoir s'avère-t-il universel et intemporel, vrai partout et toujours donc.
- Il se lance ainsi dans une quête de l'Un, de l'unité, par-delà la multiplicité et le caractère foncièrement changeant, instable des choses (...)
[...] En soi et par soi, rien ne l'est (152 d). Mesure est chacun de nous de ce qui est ou non, à l'infini pourtant diffère de l'autre, en ceci précisément qu'autre est ce qui est - c'est-à- dire ce qui apparaît à l'un, autre ce qui est et apparaît à l'autre Evidemment cette définition ne saurait correspondre à celle de Socrate qui réfute la thèse affirmant que la science est la sensation. Socrate reproche à une telle conception de la science de se méprendre totalement sur sa nature, tout d'abord parce que dans une telle perspective, il n'y a plus aucun absolu et il devient possible d'affirmer tout et son contraire, ce qui revient à méconnaitre les objectifs de la science. [...]
[...] Le Théétète, Platon, GF Flammarion. [...]
[...] Socrate conclut : Tu auras la sagesse de ne pas croire ce que tu ne sais pas (210 c). * Platon et les mathématiques dans la science Pour Platon, les mathématiques constituent un premier dépassement de la sphère du sensible, sphère qu'il s'agit à ses yeux de transcender, de dépasser afin d'atteindre l'intelligible, et donc la connaissance ultime. Elles constituent encore un tout premier pallier de la science, dans la mesure où elles ne se détachent pas totalement du sensible ; surtout, elles s'appuient sur des hypothèses dont la justification, la légitimité n'est pas attestée. [...]
[...] Si les deux premières définitions sont en fait rapidement écartées, Théétète va par la suite émettre 3 hypothèses qui, elles, vont être beaucoup plus intéressantes, dans une optique platonicienne : La science est la sensation Telle est la première grande définition de la science qu'il va s'agit d'examiner de près. Cette définition correspond à la conception pythagoréenne de la science. En effet, aux yeux de Protagoras, l'homme est la mesure de toutes choses Tout être, tout phénomène se réduit absolument à son apparence, à son apparaître pour un humain. Toute chose n'apparaîtrait au sujet que par l'intermédiaire de ses sens : dès lors, toute chose n'est que ce qu'elle m'apparaît à moi,, sujet éminemment singulier. [...]
[...] Il se lance ainsi dans une quête de l'Un, de l'unité, par-delà la multiplicité et le caractère foncièrement changeant, instable des choses. Qu'est-ce que la science ? Le Théétète Qu'est-ce que la science ? Telle la question fondamentale qui est abordé dans le dialogue intitulé Le Théétète. Tout au long de cet ouvrage, les intervenants notamment Socrate et le jeune Théétète vont tenter de définir de plus en plus précisément ce qu'elle est, sans pour autant y parvenir : le dialogue est en effet aporétique, et laisse la question suspendue dans une certaine mesure. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture