Philosophie, mythes, logos, épopée, tragédie, Socrate, écoles socratiques, stoïcisme, épicurisme, scepticisme
La philosophie commence en Grèce au V° siècle avant JC. Elle est précédée avant le VI° siècle avant JC par la mentalité primitive qui n'est pas propre à la Grèce: Amérique Latine, Egypte, Orient. L'Egypte et l'Orient ont constitué des zones d'influence très importantes de la culture grecque. Ce n'est pas parce qu'elle est primitive qu'elle ne relève que du passé: dans la rationalité moderne subsistent les résidus d'une mentalité primitive, cette mentalité primitive demeure dans certaines cultures tout à fait intactes (exemple: Afrique). Quelles en sont les caractéristiques principales? Premier point: omniprésence du sacré. Tout est sacré: l'homme, la communauté, la nature. Mais cela veut dire aussi qu'il n'y a ni homme, ni nature, ni communauté en soi: tout est fait de la même force, de la même substance.
[...] Le mythe a une portée pratique, il oriente l'action en la référant à des modèles. Les héros mythiques sont paradigmatiques modèles) pour l'action, on se réfère à eux comme à des personnages exemplaires. Ils sont des modèles pour la décision. Remarquons que le mythe désacralisé des sociétés modernes garde une telle fonction. Il se présente comme un horizon qui identifie à un moment donné le désirable. En ce sens il est un vecteur de la cohésion sociale. Lorsuqe le mythe est réalisé il est dépassé, nié comme mythe (puisqu'il devient réalité). [...]
[...] Avec le cynisme la plus haute liberté est trouvée dans le refus de la soumission. Le caractère commun à toutes ces sagesses c'est qu'elles dénoncent l'aliénation dont la passion est la cause. Qu'elles reconnaissent ou non la puissance de la connaissance, elles se fondent toutes sur la connaissance pour limiter les excès de la passion. Epictète, Les entretiens: - Entretien chapitre 5 Il faut être indifférent aux choses extérieures et attentif à leur usage: Il est difficile d'unir et de joindre à l'attention de l'homme qui s'attache aux choses le calme de celui qui y reste indifférent il faut être à la fois sans soucis et sans insouciance. [...]
[...] Si le mythe dit les commencements il ne dit jamais vraiment l'origine. Tout se passe comme si il y avait quelquechose avant le commencement: dans la mythologie ce qui commence advient dans la lutte agon Le commencement dans le mythe est toujours démiurgique: du chaos le démiurge fait advenir un ordre, fait surgir un cosmos. Parcequ'il y a un acte démiurgique il n'y a pas création (si il y a création au sens artisituqe). Le démiurge travaille sur quelque chose de donné, il ne cherche pas à aller au delà du donné. [...]
[...] Le choeur dit l'angoisse, l'inquiétude, les terribles conséquences vers lesquelles les actions du personnage vont le conduire (vont nous conduire). La tragédie de Sophocle: il y a plusieurs personnages sur la scène, personnages qui commencent à parler entre eux. On commence à s'intéresser à l'action des hommes en elle même et donc par là même à la présence des dieux. La scène tient une place plus importante. Le poids de la tragédie commence à porter sur la scène. Le choeur a un rôle rythmique: il rythme les moments importants de la tragédie (par exemple entre les actes). [...]
[...] les mylésiens commencent à analyser. Cette explication n'est pas encore scientifique, elle porte sur des éléments encore largement sacralisés (par exemple les éléments de la nature, du cosmos). Avec les mylésiens ne ‘oppère pas une désacralisation de la représentation du monde mais commence à s'opérer une désacralisation de la connaissance (qui va s'accomplir avec Socrate au Vème siècle: savoir ésotérique du mythe savoir éxotérique de la connaissance). Les mylésiens ne cherchent plus à rendre compte de la cosmogénèse par le biais de la théogénèse mais par l'observation de la nature de ce cosmos. [...]
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