Exposé de Philosophie consacré au thème des énigmes du moi en s'appuyant sur une étude intégrale du drame Lorenzaccio, chef-d'oeuvre d'Alfred de Musset. Ce document est le fruit d'une recherche personnelle durant l'été de 2008 exploitant mon expérience de 2 ans en prépas.
[...] Utilisant la débauche pour atteindre son but politique, Lorenzaccio s'y englue peu à peu, car cette même débauche lui est devenue indispensable, pour lui permettre d'oublier son irrémédiable déchéance. Jeune homme pur et tranquille décidé à régénérer, à lui tout seul, une humanité impuissante et médiocre, il succombe sous l'ampleur de cette tâche surhumaine, conscient de l'inutilité de son geste et de l'impasse où il s'est engagé. Lucidité amère. iii- Le double de Musset : Lorenzaccio reflet de l'auteur, double qui lui ressemble comme un frère. A travers lui, Musset exprime sa vision du monde. [...]
[...] La fin de Lorenzo est significative car elle prouve que le véritable obstacle, ce n'était pas le duc (ni politiquement, puisqu'il est aussitôt remplacé, ni personnellement, puisque le mal de Lorenzo est à l'évidence tapi au fond de son âme.) Orientation bibliographique : Alfred de Musset, Lorenzaccio, édition avec dossier, GF Flammarion Lalande, «Vocabulaire technique et critique de la philosophie Encyclopédie Microsoft® Encarta® en ligne 2008 L'encyclopédie libre Wikipedia® (Avril 2008) Encyclopædia Universalis France S.A© Le Robert, le Dictionnaire Culturel de la Langue Française Florence Naugrette, «Présentation, notes et dossier sur Lorenzaccio d'Alfred de Musset Flammarion, Paris Correspondance d'Alfred de Musset (1826-1839), éd. L. Chotard, M. Cordroch et R. [...]
[...] Lorenzo, jeune cousin du duc régnant, Alexandre de Médicis. Personnage bouffon et de lâche, Lorenzaccio médite en secret l'assassinat d'Alexandre, qui doit libérer sa partie et porter au pouvoir les républicains. Pour ce faire, il renonce à son honneur et sa réputation il s'insinue dans les donnes grâces du tyran et se met au service de ses caprices. Mais le geste de Lorenzaccio, dérisoire, n'aura pas d'autre effet que de faire basculer le pouvoir aux mains d'un autre clan, et n'entraîne aucun changement politique radical. [...]
[...] À travers Lorenzaccio, Musset fait entendre ses cris de souffrance, manifeste ses sentiments. Dramaturgie : Lorenzaccio, principale file conducteur de la pièce : Au vu de l'importance du personnage auquel s'identifie Musset, il n'est donc guère étonnant que, dans la grande complexité du système dramatique qui régit la pièce, le fil conducteur essentiel de ce drame soit celui de Lorenzaccio : c'est lui qui donne le titre à la pièce, où il occupe 19 scènes sur 38. Il y incarne l'engagement total de l'être (intelligence, sensibilité et corps) dans l'action, et, par voie de conséquence, il est l'exemple de la destruction de l'être qui s'ensuit. [...]
[...] Les énigmes du moi : Lorenzaccio Examen des notions : Définition du Moi : Pronom personnel tonique de la première personne du singulier. En philosophie : Terme désignant le soi conscient et pensant, le je Il a été conçut par certains philosophe, notamment par René Descartes au XVIIe siècle et par Johann Gottlieb Fichte au XVIIIe siècle comme l'unique fondement de la réalité, l'Univers n'existant que dans la connaissance et dans l'expérience qu'en a l'individu. D'autres philosophes, comme Emmanuel Kant, ont distingué deux types de moi, le moi percevant et le moi pensant. [...]
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