Pour le sens commun, être libre c'est faire ce que l'on veut, sans contrainte. Si cela est vrai, alors on n'est jamais libre parce qu'on vit en société, avec des règles, des lois, les autres. C'est à dire qu'il y aurait frustration... Paradoxalement, les interdits prouvent que nous sommes libres. En effet, on interdit ce qu'il est possible de faire, et l'interdiction n'a de sens que s'il y a liberté.
[...] En effet, il faut distinguer le fait et le droit. Le fait c'est ce qui passe en réalité, ce qui existe et se pratique des rapports idéaux entre les individus dans une société. Ce n'est pas parce qu'on transgresse la loi qu'on a le droit de le faire. Le droit a une dimension morale qu'on ne trouve pas dans le fait. Nous avons distingué droit et fait qui sont deux choses différentes mais on pourrait penser que le droit se fonde sur le fait, c'est à dire sur la force. [...]
[...] On se trouve dans une société où le citoyen n'a plus de liberté car il l'échange contre la sécurité. En donnant sa liberté et en acceptant les lois, on se demande si le souverain y est lui- même soumis. En ait, non, il fait les lois mais n'est pas tenu d'y obéir. Il y a alors un risque d'abus de pouvoir. Mais Hobbes dit qu'il vaut la sécurité avec un tyran que pas du tout, c'est un risque nécessaire. b. [...]
[...] Elle se fait prendre par un garde, et Créon la menace de la tuer si elle recommence. Mais la nuit suivante Antigone se fait arrêter alors qu'elle était auprès du corps de Polynice. Elle se fait alors emmurer vivante. Antigone pense qu'il existe une justice plus fondamentale que la loi de Créon et la dénonce au péril de sa vie. La justice n'est pas qu'un sentiment, mais aussi un idéal. Il faut distinguer le légal du légitime. Est légitime ce qui juste, ce qui implique une dimension morale. [...]
[...] On peut douter qu'il existe des actes gratuits. c. L'objection déterministe C'est une doctrine selon laquelle l'Univers suit des lois nécessaires, les phénomènes s'enchaînant selon des règles de cause à effet, si bien que, connaissant les lois de la Nature, et un état initial de l'Univers, on peut prévoir ce qui va suivre. La science est nécessairement déterministe puisqu'elle veut toujours expliquer les causes des phénomènes. Un domaine qui semble échapper au déterminisme est celui des actions humaines qui sont libres, ce que critique Spinoza (déterministe du XVIIe siècle) : le libre arbitre fait de l'Homme "un empire dans un empire" l'homme qui possède le libre arbitre ; inclusion ; l'Univers qui suit des lois, ce qui conduit Spinoza à dire que le libre arbitre est une illusion. [...]
[...] Si on veut conserver la notion de responsabilité, il faut supposer le libre arbitre. Le sens commun pense que le responsable est celui qui agit mais l'enfant et le fou ne le sont pas. L'enfant n'a pas de conscience morale ferme, sa raison n'est pas développée, il subit des influences, donc c'est son entourage qui est responsable. Pour le fou, il n'y a personne d'autre que lui, mais c'est tout de même la maladie qui est responsable. Le responsable est celui qui a le libre arbitre, celui qui aurait pu ne pas faire ce qu'il a fait. [...]
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