Une obligation est une règle qu'un individu peut décider de suivre ou non, selon sa propre volonté. Ainsi, lorsque cet individu obéit à une obligation, c'est uniquement parce qu'il consent à y obéir. Cependant, l'obligation morale est également considérée comme détruisant la liberté de l'homme en lui imposant des limites et des règles à respecter. Ces deux visions du devoir, avec d'un côté l'idée d'une certaine liberté et de l'autre l'idée de règles imposées par la société, soulèvent plusieurs questions : les valeurs qui m'obligent à agir moralement ne sont-elles pas fondamentalement que des valeurs sociales ? Le devoir n'est-il qu'une intériorisation, dans ma conscience morale, des normes de la société ? (...)
[...] En effet, il faut que le devoir nous soit appris. L'être humain se révèle dans sa petite enfance comme capable de se projeter dans un autre. Il est capable alors d'empathie, c'est-à-dire de se mettre à la place de l'autre et d'interpréter ces souffrances. L'individu se fait une «théorie de l'esprit» comme le disent les philosophes actuels. Puis, l'éducation morale glisse en lui la morale : l'important, c'est que cette intériorisation soit réussie pour que le plus tôt possible la loi morale se fasse en effet entendre «naturellement» au plus profond de l'individu. [...]
[...] Kant définit également le devoir comme un «impératif catégorique». Impératif parce qu'il formule un commandement auquel la volonté se soumet pour être moralement bonne ; Catégorique parce que cet impératif commande sans conditions, absolument. L'homme a besoin de règles et qu'on lui impose des limites. Ainsi, avec des principes comme faut toujours traiter un autre être humain comme une personne et jamais comme une chose» permet aux individus qui le respectent de comprendre qu'il faut respecter autrui et donc de vivre dans une certaine «Harmonie», dans une absence de conflits. [...]
[...] Philosophie Sujet : Peut-on réduire le devoir à une obligation morale? Une obligation est une règle qu'un individu peut décider de suivre ou non, selon sa propre volonté. Ainsi, lorsque cet individu obéit à une obligation, c'est uniquement parce qu'il consent à y obéir. Cependant, l'obligation morale est également considérée comme détruisant la liberté de l'homme en lui imposant des limites et des règles à respecter. Ces deux visions du devoir, avec d'un côté l'idée d'une certaine liberté et de l'autre l'idée de règles imposées par la société, soulèvent plusieurs questions : les valeurs qui m'obligent à agir moralement ne sont-elles pas fondamentalement que des valeurs sociales? [...]
[...] Selon Sigmund Freud, un psychanalyste autrichien du XXème siècle, il s'agit du désir de l'individu de répondre à une image conforme à celle qui lui est imposée par la société. D'une certaine façon, c'est le refus de la différence qui déboucherait sur une exclusion totale de la société. Nous avons donc de ce point de vue une vision conformiste de l'individu par-rapport à la société. Les règles établies par la moralité s'accompagnent également de systèmes de contrainte car la contrainte seule, ne fonde aucun pouvoir légitime. [...]
[...] Il s'agit pour l'individu de comprendre quelles règles sont bonnes et pourquoi elles le sont, et de résister aux faux devoirs qui s'imposent à lui par contrainte ou par séduction. Pourquoi l'homme a-t-il besoin d'obligations sociales? Selon Kant, un philosophe allemand du XVIIIème siècle, «deux choses remplissent l'esprit d'admiration et de crainte incessantes : le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi». L'homme est placé entre deux «lieux» qui l'orientent : le ciel au dehors et la conscience en dedans. [...]
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