Sciences humaines et arts, Connaissance par la perception, sujet philosophique, perception d'un objet, inspection de l'esprit, unité de l'objet, révolution copernicienne kantienne, immatérialisme, substantialité du changement, perception du réel, subjectivité perception, réalité perçue
La perception est le premier rapport avec le monde, mais aussi la première source de connaissances pour les humains, qui sont ainsi directement aux prises avec la réalité. L'objet de la perception est donc le réel. Cependant, il s'agit d'un entre-deux subtil puisque la perception met en rapport avec la réalité, mais l'objet perçu est toujours perçu subjectivement. A partir de ce constat, plusieurs interrogations se posent : comment est-ce qu'on peut donner un sens à l'objet perçu ? Quel sens peut-on donner à l'objet perçu qui est à la base incontestable de mes actions et de mon rapport le plus immédiat, qui pourtant est tout aussi manifestement définit par des qualités dont le sens est purement subjectif ? Par exemple, le mammifère est un objet perçu mais c'est aussi un concept abstrait.
[...] ( NON : Ce n'est pas dans le registre des qualités que l'on trouve ce sujet mais celui de la pensée. - imagination ? faculté de produire des images) Corps de la cire ( étendu, flexible et muable ( NON : Je ne peux pas imaginer la totalité des figures qu'elle peut prendre - entendement ? faculté de penser, de comprendre ou de concevoir) Dès le départ, j'avais déjà l'idée de la cire. Seulement je ne le savais pas, j'étais naïvement empiriste. Je croyais que ma connaissance était une expérience sensible alors qu'elle était intellectuelle. [...]
[...] Ce qu'il découvre alors c'est la singularité radicale de toute chose, de tout sentiment. Ce qu'il faut donc considérer comme réel c'est le mouvement lui-même et non pas la chose qui est censée changer. CONCLUSION DE COURS : Comment définir l'objet de la perception qui ne saurait être l'objet réel puisqu'il est toujours issu de notre représentation mais qui ne saurait pas, non plus, être réduit à un objet imaginaire puisqu'il définit notre action sur la réalité ? L'évidence de l'approche empiriste s'appuie sur la donnée première de l'expérience perceptive à savoir les sensations et comme seules les sensations nous sont données, il semble évident que l'objet ne se dessine qu'à partir de notre habitude d'associer ces sensations (Locke+Berkeley). [...]
[...] La matière est en effet ce qui est inconcevable à partir de la seule expérience sensible. En revanche, dès lors que l'objet ne peut être pensé que comme une idée rassemblant elle- même plusieurs idées (l'idée de la chose rassemblant l'idée d'une couleur, d'une forme, etc.) on peut penser que la substance même de l'objet perçu n'est pas autre chose qu'une idée. Berkeley va jusqu'à affirmer que cette remarque nous invite à penser l'existence de Dieu comme le corrélat nécessaire de l'existence de ces idées indépendamment de moi. [...]
[...] ( Comment je peux dépasser le « donné » ? Ce qui se joue chez Kant c'est un travail qu'il reprend chez Hume. ( Hume l'a « réveillé de son sommeil dogmatique » ( Hume : - science ne repose pas sur autre chose que sur l'observation habituelle de concomitances - nécessité désigne seulement une anticipation de notre part issue de notre habitude ( Comment à partir d'une expérience toujours subjective, je peux toujours prétendre à une connaissance objective ? [...]
[...] Au-delà du nécessaire aspect empirique de la perception, la sensibilité et l'entendement reposent sur des formes a priori qui rendent possible la constitution d'un agrégat sensible en une unité objective. Pourtant, ces formes universelles de la perception peuvent être remises en cause dans certains contextes particuliers (ex : perception par l'artiste ; texte de Bergson) et semble par conséquent plutôt lié au besoin d'agir qu'à une saisie du réel en lui-même. III – La perception à partir de l'action C'est relativement à l'action que la perception prend sens. [...]
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