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Jansénisme : austérité morale. Influence chez Racine ou l'homme est incapable de lutter contre ses passions. Jansénius est un évêque qui renouvelle l'héritage de Saint Augustin (IV-Vème siècle AP JC). Il affirme que l'homme est dans le péché depuis le péché originel de l'humanité d'où la nécessité de trouver son salut. Il met en forme cette idée avec la doctrine des trois concupiscences : la luxure (libido sentiendi : contentement par les sens), la curiosité (libido sciendi) et l'ambition (libido dominandi).
- La libido : on prétend trouver notre salut et notre satisfaction dans des biens finis qui ne peuvent nous satisfaire
- La curiosité : on ne se soumet plus à l'autorité divine, on rejoint ici la Gnose : doctrine selon laquelle on imagine que le savoir nous est utile à notre salut. Cette attitude est considérée comme une hérésie dans le christianisme car remet en cause le rôle de la foi (transforme la religion et la croyance en savoir et philosophie)
- L'ambition : elle est directement opposée aux valeurs chrétiennes de base.
Jansénius se sert de cette doctrine des trois concupiscences pour montrer que l'homme vit quotidiennement dans le péché. Le salut ne s'obtient pas par une vie vertueuse ou chrétienne mais il est le fruit d'une décision divine. Il est donc nécessaire de croire. (Ici bien plus que de nous aider à vivre les croyances orientent notre vie.) L'existence humaine est donc clivée entre la misère issue de sa soumission au péché et sa grandeur provenant de ses origines divines.
Le principe du Jansénisme : cette doctrine religieuse développe l'idée selon laquelle seul Dieu est à même d'octroyer le salut (qui est donc un don gratuit et divin), la vie de l'homme n'influence pas le jugement. Il est donc nécessaire de croire en Dieu pour trouver son salut même si la foi est aussi un don. On peut résumer leur thèse avec cette maxime : « croire en dieu n'assure pas le salut mais ne pas y croire assure de ne pas le trouver » On peut ici dresser un parallèle avec l'Épître aux Corinthiens de Saint Paul. En effet ce texte fait une analogie entre la foi et le coureur : au départ d'une course, le coureur ne sait pas s'il va remporter la course, cependant il sait qu'en ne courant pas il ne la remportera sûrement pas (...)
[...] C'est-à-dire que c'est par le doute, que nous nous rendons compte de notre ignorance et que nous pouvons donc accéder à la science. Il explique le monde à partir de principes mathématiques simples ; les fonctions du corps sont comme une horloge. Dualisme de Descartes entre l'âme et le corps, la difficulté de sa philosophie réside dans leur union. Pour Descartes la science doit permettre à l'homme de se rendre maître et possesseur de la nature Pour Descartes il y a une différence entre la Pensée et l'Étendue. [...]
[...] La gloire est la seule passion qui s'oppose à l'amour, le héros cornélien préfère souvent ce sentiment viril à ce qui peut apparaître comme une faiblesse. L'homme aristocratique n'est à l'époque animé que par la recherche de l'honneur. Un acte vertueux est dès lors un acte qui assure la glorification de son auteur. La période de gloire de Corneille (1636-1650) fut concomitante avec la domination de la classe aristocratique qu'il défendait. Cependant, suite à l'effritement du pouvoir de la haute noblesse et des bouleversements sociaux du fait de l'implantation définitive de la monarchie absolue de droit divin sous Louis XIII (et encore plus sous Louis XIV), la popularité de Corneille décroit au profit de celle de Racine qui prône une morale plus en phase avec son époque. [...]
[...] C'est-à- dire que la seconde nature de l'homme, l'homme après le péché originel, est confronté à un manque d'absolu. Il veut être source et objet d'un amour infini. Or, seul Dieu peut rassembler ces deux éléments. Ainsi, seule la foi peut nous délivrer de notre vide, en conférant un absolu, une ligne directrice à notre vie. A l'inverse, ceux qui choisissent de vivre sans la foi, sont confrontés à une vie vide, et ils cherchent donc par le divertissement à se détourner de l'angoisse de la mort et du vide. [...]
[...] La raison est aussi finie, il y a deux excès exclure la raison, n'admettre que la raison La raison permet des progrès en science mais leurs principes ne sont pas saisis par la raison (ex : postulats mathématiques), prône le relativisme : aucune vérité n'est universelle. La raison n'est pas la seul voie d'accès à la vérité, au-delà de l'esprit de géométrie il existe l'esprit de finesse la connaissance orientée par le cœur, l'intuition car le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas c'est par le cœur que l'homme dépasse sa misère, et cette connaissance ne se démontre pas, elle est objet de foi. Pascal démontre ce qu'appelle le pari pascalien Selon lui, tout homme à intérêt à être croyant. [...]
[...] Pour Pascal, la tyrannie survient dès lors que l'on prétend étendre un ordre aux autres : transposer sa grandeur là où elle n'existe pas. Ainsi, l'Église qui cherche à étendre sa grandeur à tous les ordres (dans le domaine du pouvoir et de la richesse comme l'illustre la doctrine Jésuite et la pratique des indulgences, mais aussi dans l'ordre de l'esprit comme en témoigne le procès de Galilée) agit de manière tyrannique. 3.Philosophie Descartes Descartes c'est la France il prend la géométrie comme modèle, il veut une mathesis universalis une science qui serait tout entière sous le mode des mathématiques. [...]
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