Concilier désir et vie en société, philosophie, acte rationnel, envies, construction imaginative, discrimination des désirs, corps et vie selon Épicure, désir insatiable, Schopenhauer, illusions, Hegel, Nietzsche
Le désir est troublant et humiliant. Il s'oppose à la raison et nous n'avons aucun contrôle sur lui. Il nous empêche d'agir rationnellement. Désir et corps sont liés : notre corps éprouve des envies, des besoins qu'il faut satisfaire. Ainsi, plus on maîtrise son corps, plus on maîtrise ses désirs. Deuxième notion fondamentale : le désir implique une représentation préalable du but à atteindre. Il y a donc une construction imaginative qui cristallise toutes sortes d'avantages et de plaisirs espérés. Le désir est surtout exclusif d'autrui, il se construit contre autrui et présente toujours une dimension violente. Comment parvient-on à concilier désir et vie en société ?
[...] Ce manque, c'est la singularité du Sujet -conscience malheureuse-. Lorsque Je m'empare d'un objet, Je m'identifie à lui. Je vais m'objectiver dans cet objet, ce qui m'oblige à sortir de ma solitude et ma quiétude pour entrer dans un monde qui n'est pas entièrement subjectif. Avec le désir, Je passe de la certitude du Je à l'inquiétude du Moi-Même. Le désir m'oblige à connaître ce qui m'entoure. Amour et ambition sont les deux désirs les plus puissants, dans lesquels Je fais des autres des objets. [...]
[...] Pour cela il faut : contempler de l'Art, expérimenter la pitié et réduire la vie jusqu'à la mort des besoins vitaux. Éteindre le désir reviendrait alors à éteindre la vie. Le désir est donc source d'illusions, d'erreurs, de tragédies mais c'est aussi la source de notre liberté. Hegel va le démontrer : l'animal, lorsqu'il souffre et désire se nourrir va nier la réalité extérieure pour la transformer en réalité animale (cercle besoin/satisfaction). L'Homme, lui, se fait lui-même et se fait contre la nature. [...]
[...] Nous obéissons à deux affects, plaisir et douleur. Nous fuyons la douleur pour accéder au Bonheur, défini ainsi : • Aponie : absence de douleur du corps • Ataraxie : absence de douleur de l'esprit Ce qui provoque la douleur, ce sont certains désirs. Il en existe trois formes : * les désirs naturels nécessaires → ils sont sains * les désirs naturels non nécessaires → ils ne sont pas mauvais mais on peut en devenir dépendant * les désirs vains → les désirs qui ne provoquent pas de douleur s'ils ne sont pas satisfaits (ambition, argent, gloire . [...]
[...] C'est parce que Je désire ce qui n'existe pas que Je vais pouvoir sortir de l'animalité et construire un monde humain. III- Conclusion Le désir est le point de départ de nos actions. Il entraîne à la fois destruction, violence et progrès, technique. Le désir n'est ni bien ni mal, il est la source de nos actes. Hegel : Le désir porte sur un objet concret montrant un manque d'être que l'objet est censé compléter. « La relation à l'objet est donc pour le Sujet nécessaire ». [...]
[...] Ainsi, plus on maîtrise son corps, plus on maîtrise ses désirs. Deuxième notion fondamentale : le désir implique une représentation préalable du but à atteindre. Il y a donc une construction imaginative qui cristallise toutes sortes d'avantages et de plaisirs espérés. Le désir est surtout exclusif d'autrui, il se construit contre autrui et présente toujours une dimension violente. Comment parvient-on à concilier désir et vie en société ? I – La discrimination des désirs Épicure (IIIème siècle av JC) a voulu réhabiliter le corps et la vie. [...]
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