Parole comme action, analyse pragmatique, John Langshaw Austin, philosophie du langage, théorie des actes du langage, classification des valeurs illocutoires, acte illocutoire, acte perlocuteur
La philosophie du langage au XXe siècle a d'abord été le produit d'une réflexion de logiciens et mathématiciens (G. Frege ; B. Russell, R. Carnap) portant sur sa dimension logique et donc sur les imperfections des langues naturelles. Il s'agissait de corriger nos énoncés formulés dans des langues naturelles pour leur donner ainsi leur vraie forme logique, analyser leurs conditions de vérité et permettre ainsi d'être plus précisément et plus assurément dans le vrai.
[...] Toute la dimension pragmatique de l'analyse peut dès lors apparaître comme seconde et, au fond, inessentielle. L'analyse d'Austin et ses prolongations chez Searle vont se situer en contrepoint de l'ensemble des thèses du modèle dominant. Elles vont avoir pour effet de transformer les principes de l'analyse sémantique et syntaxique et de donner une importance centrale à la pragmatique. Performatifs et constatifs Il y a toute une gamme d'énoncés qui n'affirme rien, au sens de décrire un été de chose, et dont la signification ne renvoie pas au fait d'être vrai ou faux. [...]
[...] La dimension pragmatique devient centrale. La signification des énonciations performatives dépend des intentions et des sentiments, elle ne peut faire l'économie d'une certaine dimension psychologique qui fait partie des règles de succès, mais aussi de leur évaluation. La généralisation de la dimension performative : la théorie des actes de langage Le chemin de l'analyse vers la généralisation : l'acte de langage Il est tout d'abord impossible de cantonner les performatifs à une classe d'énonciations bien distincte de celle des constatifs, avec les considérations de succès d'un côté et de vérité et de fausseté de l'autre. [...]
[...] La parole comme action : l'analyse pragmatique de John Langshaw Austin La philosophie du langage au XXe siècle a d'abord été le produit d'une réflexion de logiciens et mathématiciens (G. Frege ; B. Russell, R. Carnap) portant sur sa dimension logique et donc sur les imperfections des langues naturelles. Il s'agissait de corriger nos énoncés formulés dans des langues naturelles pour leur donner ainsi leur vraie forme logique, analyser leurs conditions de vérité et permettre ainsi d'être plus précisément et plus assurément dans le vrai. [...]
[...] L'acte illocutoire ou illocutionnaire renvoie à l'acte que l'on accomplit en affectant l'acte locutoire. L'acte perlocutoire ou perlocutionnaire renvoie aux effets produits par le fait de dire quelque chose en faisant quelque chose ; effets dont il faut dire qu'ils ne sont pas conventionnels, pour les distinguer de ceux qui font partie de l'acte illocutoire. Le cœur de l'analyse des actes de langage se situe donc pour Austin dans l'acte illocutoire, là où se joue toute la dimension des conditions conventionnelles de succès évoqués plus haut et qui ont été manqués par le programme dominant. [...]
[...] Les exercitifs formulent un jugement sur une conduite ou sa justification. Les promissifs lorsqu'il s'agit de s'engager à une certaine conduite. Les comportatifs renvoient aux attitudes à avoir face à celles d'autrui. Enfin, les ex-positif visent à manifester plus clairement ses raisons ou ses arguments, à alimenter la conversation ou à élucider la communication. [...]
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