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La question de l'âme est aujourd'hui la grande oubliée de la philosophie contemporaine tant l'on parle du corps. La philosophie a pourtant commencé « par l'âme » plutôt que par le corps (De anima, Platon, Aristote). Il n'y a pas de « philosophie sans âme » qu'il s'agisse de Platon, d'Aristote, de Thomas d'Aquin, de Descartes, etc.
Y a-t-il une philosophie sans âme ? Non. Cela est un problème pour la philosophie contemporaine ou encore pour la théologie.
[...] Donc, pour trouver Jésus, il faut regarder en soi-même. D'où Descartes avec « cogito ergo sum » et donc le fait qu'il faut se regarder intérieurement. On a donc un « cogito » métaphysique. D'où Pascal parlait de divertissement qui éloigne de Dieu, car nous éloignons vers l'extérieur. Pour les Grecs, le monde des hommes et le monde des dieux sont séparés. Pour Aristote, il y a la terre des hommes, les étoiles, et les dieux au-dessus. Dans ce livre 10, on nous parle donc de l'oubli. [...]
[...] Or, si le concept d'âme disparait, alors cela n'a plus aucun sens. L'âme a plusieurs définitions en fonction de l'époque : nos habitudes, nos actions, ou encore nos pensées. Chez Aristote, c'est l'âme intellective, l'âme qui se nourrit. Les animaux auraient alors une âme, car ils se déplacent et se nourrissent. L'homme, lui, aurait une âme, car il pense, car il éprouve. Ainsi, l'âme serait tout, et ce pour chaque être vivant. Depuis le XVIIe siècle, on a eu une rupture avec cette vision et notamment avec Descartes. [...]
[...] ; Même si celles-là t'oubliaient ; moi, je ne t'oublierais pas. » Pourquoi cette nécessité de revenir à l'âme ? Au spiritualisme français ? Pourquoi ce débat ? D'une certaine manière, il faut sortir du pays de l'oubli et entrer dans le dés-oubli. Ici, l'oubli représente l'effacement de toute trace en nous et chez les autres : c'est l'oubli de l'oubli de l'âme. Ce qu'il arrive à l'homme n'arrive jamais à Dieu. [...]
[...] Pour trouver Dieu, il faut le chercher. Pascal, le Mystère de Jésus « Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais pas déjà trouvé. » (Voir en latin). Cela veut dire qu'il faut avoir trouvé Dieu pour le chercher. Car si on cherche Dieu, on l'a déjà trouvé, mais dans notre mémoire. Le chercher, c'est déjà le trouver. On l'a déjà trouvé dans le domaine du désir. Chercher quelque chose que l'on ne connait pas, on l'a déjà trouvé, mais sur le monde d'anticipation. [...]
[...] Platon fait alors une hypothèse à savoir qu'il est possible de sombrer dans un oubli total (l'oubli de l'oubli). Il explique alors que dans cette situation, on risque de dépérir soi-même. Les différentes manifestations de la mort Qu'est-ce qui est le plus grave : dépérir dans la mort ? Ou d'être oublié par les mortels ? La mort est l'anéantissement selon Heidegger dans l'Angoisse de la Mort. Qu'est-ce qui compte dans la mort : est-ce de n'être rien ou de n'être plus rien pour personne ? [...]
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