Notion de morale, devoir, liberté, Emmanuel Kant, métaphysique, égoïsme, Schopenhauer, impératif catégorique, raison pratique, volonté, philosophie
La philosophie morale après Kant se positionne par rapport au devoir et à la liberté, ainsi qu'aux idées de Kant. Devoir et liberté paraissent incompatibles, et pourtant ils peuvent être considérés comme consubstantiels, co-dépendants chez Kant. Le devoir et la liberté chez Hegel sont-ils compatibles ? (négatif, semble-t-il). Devoir et liberté sont-ils incompatibles ? Peut-on fonder la morale sur le devoir ? Quel est le contenu, l'objet d'une liberté moralement conforme ? Morale collective signifie-t-elle morale universelle ? Y a-t-il un rapport entre morale et politique ? La morale kantienne n'est pas très utile par rapport à l'action, elle se protège. La philosophie de Kant ne peut pas aider dans un contexte concret à faire un choix.
[...] La raison ne nous oblige pas à nous asservir, elle commande une autonomie. Moralité kantienne a un corps à potentiel critique centrée sur un concept de la liberté qui est tout à fait privatisée = notion de l'individu qui se conçoit comme détaché de toute sorte de règnes de fin. Fin deuxième section, Kant revient sur difficulté après avoir défini la volonté comme principe suprême de la moralité : comment la raison pratique oblige impérativement ? Comment une volonté qui est autonome par principe soit en effet autonome ? [...]
[...] Peut-on fonder la morale sur le devoir ? Quel est le contenu, l'objet d'une liberté moralement conforme ? Morale collective signifie-t-elle morale universelle ? Y a-t-il un rapport entre morale et politique ? La morale kantienne n'est pas très utile par rapport à l'action, elle se protège. La philosophie de Kant ne peut pas aider dans un contexte concret à faire un choix. Critique de Charles Péguy : « Vous ne réglerez pas ces débats par les méthodes kantiennes, par la philosophie kantienne, par la morale kantienne. [...]
[...] Entre Cripratique et Fondation, même but, mais conditions de départ sont autres. Dans la fondation toujours terrain hypothétique : s'il y a une loi morale, alors il y a une liberté. Mais savoir comment cette liberté est réelle et nécessaire, quelque chose que la fondation ne garantit pas. Dans Cripratique, schéma apodictique qui va avec la démarche synthétique : part du principe qui est un fait de raisons, il y a une loi morale donc il y a une liberté. Changement de paradigme entre les deux ouvrages. [...]
[...] La loi extérieure implique rapport au monde et à des choses sensibles. C'est pour cela qu'il va introduire le pouvoir d'autonomie de la volonté. Rôle actif de la raison qui détermine par elle seule la conduite : transforme le « tu dois » en « je dois », personne ne me l'impose, travail de la raison Règne des fins. Législation à la fois propre et universelle nous permet de nous juger nous-mêmes et les autres. Lois communes : que tout le monde pose et elles sont universelles = individus liés sur les mêmes lois. [...]
[...] Fondation = acte de poser les fondements. Il veut fonder une théorie de la morale. Le fondement est métaphysique, car il se définit a priori, et non à partir des conditions expériences. Critique de la raison pure : comment reconstruire, comment la connaissance se développe ? Kant veut montrer que la morale est fondée sur un fait. Un fait de raison non empirique. C'est un fait qui s'impose à nous. Si l'éthique s'intéresse au fondement de la vie bonne, le sujet central étant de juger de ce qui est bon ou mauvais, la morale elle, s'intéresse aux normes de conduites qui permettent de se conformer à un idéal de bien. [...]
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