Religion, pouvoir, vérité, Pascal, Kant, Hegel, Durkheim, Bergson, Karl Marx, Freud, Platon, Spinoza
Pascal refuse les preuves théoriques de l'existence de Dieu. Il se fonde sur leur impossibilité et sur l'affirmation de leur inutilité. Elles sont impossibles car méconnaissent les limites de la raison et de la transcendance de Dieu. Les philosophes sont victimes de la libido sciendi : orgueilleux. Il déplace l'enjeu de la question pour dénoncer l'absolutisation de la vérité en idole. Il se fonde sur la théorie des 3 ordres : corps, esprit, charité. Si matière et pensée sont ontologiquement distinctes, la charité juge la raison puisque chaque ordre est un point de vue critique sur l'ordre inférieur.
[...] Surmonte l'idée que la religion joue un rôle dans la formation des équilibres pulsionnels en structurant un certain type de rapport à la réalité. Quelle est alors l'origine psychique de la croyance ? La religion est un rempart entre la réalité et la perception que nous en avons parce que l'état de détresse propre à l'homme est générateur d'angoisse. Elle est une représentation destinée à rendre l'existence supportable. L'analogie légitimée entre religion et rêve « comme dans la vie onirique, le désir trouve son sens » religion comme satisfaction substitutive. Réalité névrotique de la religion. [...]
[...] Religion et tradition à la source de la stabilité des lois. Alliance entre religion et politique. (Dialogue entre l'Athénien et Clinias) SPINOZA : Traité théologico-politique Comment comprendre la dégénérescence des religions en superstitions ? La superstition est une mauvaise compréhension de l'essence de la nature. Elle existe à cause de l'écart entre l'homme et le monde provenant d'un anthropocentrisme et mécanisme finaliste : ils observent l'écart entre leur présupposition et la réalité brutale du monde (combler l'écart imaginaire : inventent des dieux susceptibles de leur venir en aide). [...]
[...] SCHLEIERMACHER : Discours sur la religion Religion se distingue de la métaphysique et de la morale. - métaphysique : tente de déduire le monde - morale : suppose la distinction des libertés et des consciences La religion comme vie marque non pas l'accomplissement final de la réflexion ou de l'action mais fonde toute appréhension vraie de l'univers. Religion livre au croyant un sentiment d'absolu et de totalité là où la réflexion et l'action livrent une image partielle, imparfaite du monde. Elle est intuition et sentiment et non pensée ou action. [...]
[...] Philosophes sont victimes de la libido sciendi : orgueilleux. Il déplace l'enjeu de la question pour dénoncer l'absolutisation de la vérité en idole. Il se fonde sur la théorie des 3 ordres : corps, esprit, charité. Si matière et pensée sont ontologiquement distinctes, la charité juge la raison puisque chaque ordre est un point de vue critique sur l'ordre inférieur. Il dénonce la pensée cartésienne : il ne s'agit pas de chercher des signes « évidents » de la présence de Dieu à l'esprit puisque celle-ci n'est attestée que dans des traces « obscures » (Eglise). [...]
[...] Enjeu du lien « théologico-politique » est avant tout philosophique, montrer que la sagesse de Dieu et du monde expriment un même contenu spirituel. De ce fait, le peuple qui a une mauvaise conception de dieu a un mauvais État mauvaises lois. La religion fonde donc et structure la réalité. La seule preuve admissible de l'existence de Dieu est d'ordre moral (cf Kant). IV Une religion universelle ? LESSING : Nathan le Sage HUME : Dialogues sur la religion naturelle Question n'est pas « ce qu'est la croyance ? » mais « qu'est-ce qui motive la croyance ? ». [...]
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