Pensée philosophique, Roger Garaudy, Descartes, Karl Marx, science, perception mentale, doute méthodique, Platon
L'esprit philosophique se caractérise par le doute méthodique qui se distingue du doute sceptique. Le doute méthodique est la suspension momentanée du jugement en vue de vérifier le bienfondé de ceux à quoi le philosophe a des doutes tandis que le doute sceptique étant la négation de tout savoir.
[...] C'est le rôle de la bioéthique, rôle de moralisateur face à la menace de la guerre nucléaire, le réchauffement de la planète, les OGM. Devant toutes ces menaces, la science a besoin de philosophie pour lui servir de conscience. C'est ce que soutient Rabelais dans Pantagruel : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». Au niveau moral et religieux, la pratique de la philosophie développe un esprit critique et empêche de tomber dans le fanatisme, le dogmatisme, l'obscurantisme, l'extrémisme . [...]
[...] Bien plus, il est à l'avantage d'une nation donné d'être gouvernée par un philosophe. Dans la République, Platon soutenait que pour le bonheur du peuple, les rois doivent être philosophes. A défaut, les philosophes doivent accéder au pouvoir d'État : « Tant que les philosophes ne seront pas rois dans les cités, ou que ceux qu'on appelle aujourd'hui rois et souverains ne seront pas vraiment et sérieusement philosophes ; tant que la puissance politique et la philosophie ne se rencontreront pas dans le même sujet, ( . [...]
[...] Les sciences humaines à leur tour sont devenues positives. Ce découpage du réel entre les autres sciences pose un problème très sérieux : celui de la place de la nécessité de la philosophie dans la connaissance du monde. Toutefois, Descartes nous dit bien que `'douter'' c'est être en route vers la vérité d'où son fameux `'cogito ergo sum'' (je pense donc je suis) ainsi qu'il doute de tout sauf qu'il doute qu'il pense c'est-à-dire de remettre en cause les connaissances que nos sens donnent. [...]
[...] Ce sont ses rapports conflictuels qui ont conduit en 399 avant J-C à la condamnation à mort de Socrate, Giordano Bruno au bucher, Baruch de Spinoza à l'excommunication . Au niveau moral et religieux, le philosophe est taxé d'être un athée, puisqu'il est préoccupé à dénoncer le comportement religieux, à stigmatiser les croyants, et même à nier l'existence de Dieu. C'est le cas de Nietzsche qui dans Ainsi parlait Zarathoustra avait proclamé haut et fort : « Dieu est mort». Doit-on alors se fonder sur ces critiques pour dire que la philosophie est dépassée et qu'elle mérite d'être méprisée ? La philosophie n'est-elle pas toujours utile ? [...]
[...] Il faut encore philosopher pour démontrer. » L'esprit philosophique se caractérise par le doute méthodique qui se distingue du doute sceptique. Le doute méthodique est la suspension momentanée du jugement en vue de vérifier le bienfondé de ceux à quoi le philosophe à des doutes tandis que le doute sceptique étant la négation de tout savoir. Descartes comparaît le savoir à un arbre dont les racines sont la philosophie, le tronc la physique et les branches qui sortent de ce tronc sont la mécanique, la médecine et la morale. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture