Nous avons une approche négative du mythe, selon nous, c'est un récit trompeur, il est l'envers de la pensée rationnelle, notre objectif est de dépasser cela en réhabilitant le mythe comme la philosophie.
Aristote : « Aimer les mythes, c'est en quelque manière se montrer philosophe », de la Métaphysique, livre alpha, chapitre 2.
Il y a une équivalence possible entre le philosophos et le philomutos (qui aime les histoires, les récits). Le mythe est fécond, il apporte quelque chose pour accéder à la compréhension de l'homme, du réel, de la société (quelque chose de déterminant) (...)
[...] Il est en quête de lui-même car son identité est double : -il est habitant de Corinthe mais natif de Thèbes -il est clairvoyant mais aveugle de lui-même -il est sauveur mais maudit (peste) -il est le meilleur des hommes mais aussi le dernier des hommes (crime épouvantable) Troisième idée : le conflit entre destin et liberté. Le destin semble nié la liberté et représente la négation de celle-ci. Mais surgit une autre liberté : assumer sa condition d'homme. En effet, l'homme ne peut pas décider car il n'est pas à l'origine de lui-même : il est comme déterminé. Il est marqué par de multiples déterminations. La liberté consiste alors à assumer notre physique, notre histoire, nos origines. [...]
[...] Il aime sa femme Eurydice mais celle- ci va être poursuivi par Aristée. Elle va être piquée par un serpent et va donc au royaume de Hadès. Or Orphée veut récupérer sa femme. Grâce à sa faculté de chanter, il parvient à passer les obstacles et rencontre Hadès. Celui-ci veut bien rendre sa femme pour une condition : il ne doit pas voir sa femme au retour. Hadès a éveillé le désir d'Orphée. Ainsi Orphée désobéit et ne maîtrise plus ses désirs. Il perd alors Eurydice pour toujours. [...]
[...] Prométhée est-il un bienfaiteur pour les hommes ? Il va commettre un autre acte et va transgresser une loi divine : Zeus a rendu inaccessible le feu céleste et donc Prométhée va s'emparer d'une étincelle de ce feu (part du feu) et la donner aux hommes, c'est un crime terrible qui va occasionner une châtiment pour Prométhée. Il va être condamné à être enchaîné à un roche du Caucase et il va y avoir un aigle qui va tous les jours venir lui manger son foie (qui a la caractéristique de se recomposer). [...]
[...] L'oracle de Delphes annonce que cette épidémie durera tant que le tueur de Laïos ne se sera pas dénoncé. Après avoir cherché le coupable, Oedipe ne tarde pas à réaliser qu'il est le vrai coupable Première idée : Il suffit de quelques instants pour que tout se retourne. Il passe du statut d'homme providentiel, de clairvoyant, de déchiffreur d'énigme à celui de coupable. Le contraste est saisissant. Œdipe était alors aveugle car il ne savait pas qui il était. Il décide alors de se crever les yeux. [...]
[...] Chacun voit le droit de son côté. Personne ne veut entendre les raisons de l'autre, ils se crispent sur leurs raisons. Or Créon incarne la légalité républicaine. Aucun polis (cité) ne peut vivre sans lois. Et Antigone incarne la justice des Dieux et estime qu'il est plus important de respecter la justice des Dieux que la justice de Créon. Elle incarne en effet une autre sorte de loi que la légalité voulue par Créon. Selon elle, la loi pesée par le souverain est une loi qui peut être arbitraire si elle ne respecte pas la justice divine. [...]
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