I. L'islam, une autre religion monothéiste
A. Le fondateur
Vers 610, alors âgé de 40 ans, Mahomet entend l'archange Gabriel lui ordonner de réciter au nom d'Allah, la loi de Dieu. Cette récitation lui prendra environ 10 ans, ce sera le Coran. Mahomet se dit héritier du judaïsme (Ancien Testament) et du christianisme (Nouveau Testament). Cette nouvelle religion dans laquelle il n'y a qu'un seul dieu (Allah) s'appelle l'Islam. Ceux qui y croient portent le nom de musulmans. En 622, Mahomet fuit La Mecque, sa ville natale, car les dirigeants s'opposent à sa prédication. C'est pourquoi le calendrier arabe débute en 622, première année de l'Hégire, ce qui signifie émigration. Mahomet s'installe alors avec ses compagnons dans une ville toute proche Médine. Après 10 ans de lutte, Mahomet rentre triomphateur dans sa ville. Une bonne partie de la péninsule arabe est alors musulmane. La conquête des pays voisins, à partir de 632, a pour but la conversion à l'islam de tous les infidèles, ceux qui ne croient pas en l'islam (on parle encore de guerre sainte ou de djihad).
B. Les préceptes de l'islam
Ils ont été révélés par Allah à Mahomet et sont rassemblés dans un livre saint, le Coran. Un musulman doit croire en Allah et Mahomet son prophète, prier cinq fois par jour, faire l'aumône, jeûner du lever au coucher du soleil pendant le mois du ramadan, faire au moins une fois dans sa vie le pèlerinage de la Mecque.
C. La conquête arabe
Après la mort de Mahomet en 632, les Arabes font la conquête de tous les pays voisins de la péninsule arabique : Perse, Syrie, Egypte. Ils suivent ensuite la côte du Nord de l'Afrique jusqu'à l'Atlantique. De là, ils franchissent le détroit de Gibraltar et passent en Espagne où ils fondent un empire. (...)
[...] C'est pourquoi le calendrier arabe débute en 622, première année de l'Hégire, ce qui signifie émigration. Mahomet s'installe alors avec ses compagnons dans une ville toute proche Médine. Après 10 ans de lutte, Mahomet rentre triomphateur dans sa ville. Une bonne partie de la péninsule arabe est alors musulmane. La conquête des pays voisins, à partir de 632, a pour but la conversion à l'islam de tous les infidèles, ceux qui ne croient pas en l'islam (on parle encore de guerre sainte ou de djihad). [...]
[...] Trois espaces sont particulièrement riches en échanges de toutes natures : les Etats latins d'orient, la Sicile et l'Andalousie. Dans les premiers, les populations échangent leurs savoirs dans tous les domaines. En Sicile, les rois empruntent le système fiscal utilisé dans les empires byzantin et musulman. Leurs réalisations architecturales s'inspirent des techniques musulmanes et grecques. L'Espagne est sous la domination musulmane depuis le VIII° siècle et prend le nom d'Al Andalus. Tolède devient un grand centre de traduction des textes philosophiques et scientifiques arabes en latin. [...]
[...] Au début du siècle, la situation commence à se détériorer. Les nouveaux maîtres de la région, les hérétiques fatimides, se montrent beaucoup plus exigeants envers les pèlerins et vont parfois jusqu'à les persécuter. Une nouvelle crise naît en 1078 quand la Palestine tombe aux mains des Turcs seldjoucides. Nomades, ces musulmans intransigeants reprennent l'idée de la guerre sainte contre les byzantins. Ils voient dans les pèlerins des espions à la solde des Grecs et les surveillent étroitement. L'accès aux Lieux saints ne leur est pas interdit. [...]
[...] En 732, ils franchissent les Pyrénées et sont arrêtés par Charles Martel, à Poitiers. Presque tous les pays bordant la Méditerranée (sauf au Nord) sont, un siècle après la mort de Mahomet sous domination musulmane. D. L'âge d'or du monde arabo - musulman Bagdad en Irak devient un centre économique et culturel de premier plan. Du VII° au siècle, cette ville git un gigantesque mouvement de traduction du grec et du persan vers l'arabe. Cet accès à quantité d'œuvres philosophiques, littéraires t scientifiques permet l'essor des sciences traditionnelles. [...]
[...] Au début du siècle, les pèlerins de Jérusalem prennent l'habitude de se grouper et de s'armer en raison des dangers qu'ils courent au long du voyage. L'Occident s'orient ainsi vers l'idée d'un pèlerinage combattant. La croisade est donc un pèlerinage armé aux Lieux saints. La croisade est aussi une guerre sainte car on y retrouve le thème longuement développé dans la Chanson de Roland, celui de la reconquête des terres prises par les musulmans. Dès le milieu du siècle, la papauté soutient l'idée d'expéditions militaire pour développer la chrétienté. [...]
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