Certains disent que la religion aide à mourir serein, l'athéisme étant considéré comme une religion. C'est une façon de tendre vers le sens qu'on peut donner à la vie, mais généralement en toute fin de vie ça vole en éclats. La religion a obscurcit la conscience dans bien des cas.
Même en tout fin de vie, on peut trouver beaucoup de sens, aujourd'hui la fin de la vie est devenue très longue, et si on ne donne pas de sens à la fin de notre vie on ne se grandit pas.
[...] Mais si on était immortel on souffrirait très vite de surpopulation, de famines . et on serait obligés de se tuer. Accepter sa propre mort c'est accepter l'homéostasie du monde, vouloir lutter contre un processus normal et naturel c'est peut-être lutter contre la vie. Certains disent qu'on perd notre dignité : l'homme malade, dépendant, n'aurait plus de dignité. Mais l'homme n'est-il pas digne parce qu'il est homme ? Le plus vulnérable n'est-il pas celui avec le plus de dignité ? [...]
[...] Or en Belgique l'euthanasie est acceptée, donc on les a tués et on les a réanimés pour greffer leurs poumons, mais est-ce qu'on peut tout faire ? Est-ce que la fin justifie tous les moyens ? On oublie la personne qui est derrière le cadavre. Peut-être que demain on souhaitera prélever les handicapés ? C'est choquant là, il y a une temporalité qui fait qu'on peut trouver légitime ce qui est scandaleux (eugénisme . les vieux démons ne sont pas loin, faire attention aux dérives) 2. [...]
[...] Par exemple vision de la résurrection et de la mort via les jeux vidéos, histoire du gamin aux Etats-Unis qui a fait un putain de carnage sans se dire que les gens ne ressuscitaient pas. Aux informations de 20h on parle beaucoup de morts et d'horreurs, or les français regardent le journal en mangeant. La mort ne nous rend pas plus conscients de notre propre finitude. Tous les outils modernes de communication nous éloignent de notre propre réflexion sur la mort. Approche philosophique Réflexion philosophique autour de l'immortalité. [...]
[...] Ayons un regard philosophique sur la question. Définition 1. Médicale Il y autant de morts que de personnes, tous les ans en France on doit faire face à décès. Avant on disait qu'un mort est immobile, ne respire plus. Signes caractéristiques positifs de la mort : Lividité (s'il est bleu en bas, pendu, si bleu dans le dos il a été rependu après avoir été tué par exemple) Marbrure Rigidité Or depuis 1968 le diagnostique de la mort est celui du cerveau, l'ancienne définition a changé. [...]
[...] On a découvert que les cellules de l'adulte peuvent retrouver leur totipotence aussi. Mais qu'est-ce qu'on poursuit en faisant ce genre de travaux aujourd'hui ? L'option pharmacologique/toxicologique qui a été le choix actuel a des brèches : effets néfastes, par exemple le médiator et les insuffisances cardiaques via valvulopathies. N'est on pas dans le refus de notre mortalité et une volonté mythique ? N'est-ce pas un travers de la recherche que de penser qu'on peut tout, qu'on peut contrer la mort ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture