la politique est l'art de gérer les affaires d'une communauté donnée d'hommes. Elle repose sur la croyance que les hommes peuvent organiser consciemment et décider collectivement du présent et de l'avenir de la société civile. La politique est donc l'art d'institutionnaliser les procédures, les lieux et les moments qui permettent aux individus d'une même société de prendre en charge leur destin collectif. En ce sens, on appellera citoyen l'individu à qui l'on reconnaît le droit et à qui l'on accorde les moyens de faire de la politique. La politique n'est pas en ce sens propre à la nature humaine (...)
[...] On appellera alors vertus l'ensemble des qualités et des dispositions de caractère (comme le courage, la tempérance, la patience, etc.) qui donnent aux individus la force d'observer avec constance les règles de morale et de s'orienter spontanément dans la direction du bien. Qu'on soit rationaliste, empiriste ou autres, la morale est donc toujours conçue comme une contrainte objective qui prend la forme d'une obligation à laquelle notre volonté devrait se soumettre. C'est pourquoi on a pu dire que la morale était d'essence répressive. Dans cette perspective, elle est considérée comme une discipline qui consiste à réprimer certains actes, et à en encourager d'autres. [...]
[...] Il n'y a pas de justice universelle et objective, il n'y a que des intérêts particuliers qui se font la guerre sur l'espace public pour emporter le droit de légiférer dans leur intérêt. Le droit ne serait ainsi qu'une arme politique pour assurer la prolongation de la domination d'un groupe ou d'une classe sur un/une autre. Cette théorie repose sur le présupposé que les hommes, partageant des intérêts très différents, voire opposés, en fonction de leur place dans la société (riche-pauvre, ouvrier-patron, etc.), forment des idées de la justice conformes aux attentes de leur groupe radicalement incompatibles et irréconciliables entre elles. [...]
[...] mais comme le libre lieu d'une lutte de reconnaissance publique. En un sens technique, on appellera donc politique la lutte que se livrent des partis, des idées, des groupements d'intérêts pour occuper la place du pouvoir et l'exercer. Dans la mesure où la politique est pour une communauté donnée l'art de discuter et de décider de son avenir collectif par l'intermédiaire de représentants (lorsque cela est nécessaire), l'Etat ou l'instance représentative chargée de prendre en charge la volonté générale exercera un pouvoir légitime sur la communauté des hommes dont il est issu si et seulement si son action est conforme à l'intérêt général exprimé par cette même volonté générale. [...]
[...] On l'invoque en effet soit au nom de l'ordre établi pour que rien ne change, soit au nom de la révolution pour inverser les rapports de forces en cours ; mais dans les deux cas elle est l'alibi moral de la violence politique et/ou insurrectionnelle. Rappelons, pour mémoire, quels sont les huit principales manières que les hommes ont imaginées, à travers l'histoire, pour punir leurs semblables, en cas d'infraction aux normes de justice : l'exil, le châtiment corporel, la destitution/l'opprobre, l'amende, la privation de droits politiques, la peine de mort, la prison, la mesure de réparation éducative. [...]
[...] Théories : Nietzsche et la volonté de puissance ; Platon et la sagesse ; Kant et l'impératif catégorique, Descartes et la générosité ; Hume et la sympathie, Rousseau et la conscience morale. _ La liberté : Le sens le plus ordinaire que nous donnons à la liberté est de l'identifier au libre-arbitre, c'est-à-dire à la faculté par laquelle l'être humain est supposé pouvoir se déterminer à agir indépendamment des causes ou des motifs qui pèsent sur sa volonté. Elle est en nous la faculté de trancher en dehors de toute détermination extérieure ou étrangère à notre volonté. [...]
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