Les Hommes agissent par intérêt pour satisfaire un désir (force sensible qui vise à acquérir un bien) ou une aversion. La raison calcule les moyens d'y parvenir : ce sont les actions utiles (intéressées, libres et singulières). Il existe cependant des actions morales désintéressées (parfois nuisibles), contraignantes et universelles.
[...] La morale est l'ensemble des devoirs que tout Homme doit accomplir. I/la doctrine eudémoniste (David HUME, Écosse, XVIIIème) La doctrine eudémoniste 1. Le but de l'action morale est le même que l'action utile : le bonheur La plupart des actions ont pour but de satisfaire un désir ; or, cela cause du plaisir. Le bonheur étant un plaisir parfait, il résulte de la satisfaction de tous les désirs (c'est le sens de la vie). Le plaisir et la peine sont des critères de choix : Damasio, l'erreur de Descartes : Phineas Gage montre cela. [...]
[...] Critique de l'argument cartésien Thèse de Descartes : les Hommes ont une conscience d'eux-mêmes et ils n'ont connaissance d'aucune force les déterminant. Critique : Spinoza, Ethique : le comportement humain est parfois déterminé (exemple : alcoolique). On suppose donc que certaines forces nous déterminent à agir à notre insu. Selon Freud, les cinq leçons de la psychanalyse, l'esprit est divisé en conscient et inconscient (qui se manifeste parfois : lapsus)=> forces. Thèse d'Aristote : l'action humaine est imprévisible (ontologiquement : vraiment imprévisible, et épistologiquement : on ne sait pas la prévoir) : ce doute fait que l'argument d'Aristote n'est pas concluant. [...]
[...] B. Arguments en faveur du déterminisme (Nietzsche) La science a découvert des déterminismes, même dans les domaines apparemment imprévisibles (éclipses). Par induction, il est possible de croire que les actions humaines sont prévisibles et seront expliquées. [...]
[...] De plus, la valeur de quelqu'un ne repose pas sur les conséquences de ses actes, car ils peuvent découler de bonnes ou de mauvaises intentions Le devoir ne se prend pas comme règle pour le bonheur Le devoir est universel et le bonheur est particulier. De plus, le bonheur a une valeur relative ; quand le devoir à une valeur absolue ? Enfin, le devoir est nécessaire alors que le bonheur est contingent. II/la doctrine déontologique (Emm. KANT, fondements de la métaphysique des mœurs) La doctrine déontologique 1. [...]
[...] Le fondement de la morale est une loi de la raison dont tous les humains ont conscience Le fondement de la morale est un commandement universel. Elle exige que tous les choix faits puissent être faits (idéalement) par toutes personnes douées de raison : est bon ce qui est universalisable, est mauvais ce qui est particulier. D'où la règle d'or : pas d'action envers autrui qu'on n'accepterait pas pour soi La morale est l'obéissance de la raison à elle-même La morale exige le respect de toutes les personnes (envers soi-même et envers autrui). [...]
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