Qu'entend-on par mondialisation heureuse ? Si l'on se fie à la devise de la Banque mondiale « Notre rêve : un monde sans pauvreté » voilà l'un des piliers d'un monde heureux. La justice économique, l'autonomie des peuples, la protection de l'environnement sont autant d'éléments que la mondialisation doit rassembler en son sein pour être qualifiée d'heureuse. Mais la mondialisation n'est-elle que progrès, entraîne-t-elle nécessairement un monde plus juste, plus heureux ? Par essence la mondialisation est un phénomène global, mais ses conséquences positives touchent-elles également le monde dans sa globalité, ou y a-t-il des laissés-pour-compte ? Nous montrerons dans un premier temps ce qui à première vue pousse à faire croire que la mondialisation n'est pas nécessairement heureuse, puis dans un deuxième temps nous évoquerons les aspects positifs qu'entraîne l'interdépendance croissante des pays pour finir sur les limites de la mondialisation.
Un phénomène heureux n'est pas censé devoir faire face à des oppositions, or depuis le début des années 80 le mouvement altermondialiste propose une alternative à la mondialisation actuelle avec pour slogan « Un autre monde est possible ». La principale orientation du mouvement est une lutte pour le développement et les droits fondamentaux comprenant la souveraineté alimentaire et la paix voire la démocratie (...)
[...] La réussite des politiques économiques mises en œuvre par les autorités nationales des petits pays dépend désormais de l'environnement international et surtout des orientations économiques des pays industrialisés. Ainsi on voit trop souvent s'installer des régimes totalitaires qui ne voient comme moyen de conserver le pouvoir rien d'autre que la ruse et la tyrannie. Les pays en développement s'appuient beaucoup sur les secteurs de l'informatique , des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), cette branche leur assure une certaine croissance. Ainsi l'Inde accueille par exemple la moitié du marché mondial de la délocalisation informatique. [...]
[...] La mondialisation est elle nécessairement heureuse ? La mondialisation est un phénomène d'intégration plus étroite des pays et des peuples du monde qu'ont réalisé d'une part, la réduction considérable des coûts du transport et des communications et d'autre part la destruction des barrières artificielles à la circulation transfrontalière des biens, des services, des capitaux, des connaissances et dans une moindre mesure, des personnes. (Joseph Stiglitz vice président de la Banque Mondiale). Qu'entend-on par mondialisation heureuse ? Si l'on se fie à la devise de la Banque mondiale Notre rêve : un monde sans pauvreté voilà l'un des piliers d'un monde heureux. [...]
[...] Ainsi on distingue aujourd'hui trois niveaux de développements différents, les pays industriels et NPI, les pays intermédiaires (Costa Rica, l'île Maurice) et les pays les moins avancés en bas de l'échelle. Ceci souligne que la mondialisation est loin d'être homogène. Au cours de la dernière décennie, l'insertion des pays du Sud dans la mondialisation a dû faire face aux crises financières, au fardeau grandissant de la dette extérieure et à la paupérisation des populations dans les pays les moins développés. Premiers financiers du monde "en développement", la Banque mondiale et le Fonds monétaire international sont parfois accusés d'être responsables des échecs du développement. [...]
[...] Cependant la multiplication des alliances économiques et politiques peut également être un symbole de pacification. En effet, alors qu'en 1939 la France et l'Allemagne entrent en guerre, il semble aujourd'hui difficilement concevable qu'un tel conflit se reproduise. Entre pays développés l'intensification des échanges semblent inversement proportionnelle à la probabilité d'une guerre inter-étatique. En effet, comment se faire la guerre quand on est ami ou allié économique. Ces ententes internationales dépassent parfois le cadre économique, les pays s'entendent parfois sur des mesures concernant l'environnement, la recherche, la technologie, ou encore la science. [...]
[...] On voit ainsi naître au sein du monde des zones, tels que l'ALENA ou encore l'ASEAN, cette régionalisation du monde est également un facteur de développement. La régionalisation encourage la croissance, pensons à l'Espagne, au Portugal à la Grèce qui sans l'Union Européenne n'auraient pas un tel niveau de développement. Même si cette ouverture commerciale laisse poindre l'un des aspects négatifs de la mondialisation, celui de la mise en difficultés des entreprises non compétitives généralement dans les pays du Sud La mondialisation a un autre avantage certain, celui de la division internationale du travail, en effet le fait que les pays se soient spécialisés pour produire certains biens économiques, permet une plus grande productivité. [...]
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