Modernisme, siècle des Lumières, Voltaire, Rousseau, Boileau, Fontenelle, La Bruyère, Perrault, Luther, Francis Bacon, Galilée, L'Encyclopédie
Humanisme: on parle d'humanisme, toute philosophie qui reconnaît la primauté de l'homme. C'est également une puissante période durant laquelle elle a transformé l'image du monde et la conception de l'homme.
Cette pensée a été revendiquée aussi bien par Sartre, les communistes et athées que Henri de Lubac qui reconnaît un certain type de l'humanisme. Les Lumières sortant de la période janséniste se reconnaissent également dans l'humanisme.
[...] D'où l'intérêt pour Rousseau d'apprendre les bases de l'éducation dans L'Émile (cf aussi Rabelais et Montaigne sur les réformes de l'éducation): “éduquer ce n'est pas remplir des vases mais allumer des feux” (Montaigne). “On ne demande plus à un homme s'il a de la probité, mais s'il a des talents”. Il adresse également une critique violente des œuvres d'art, notamment celles qui représentent les mythes. Sa conclusion rejette ce désastre sur les bases du jugement de d'un être (savoir faire et non qualité morale) et d'une œuvre (esthétique plutôt que l'utilité): “ni d'un livre s'il est utile, mais s'il est bien écrit”. [...]
[...] Le modernisme INTRODUCTION LES ORIGINES DE LA MODERNITÉ Humanisme: on parle d'humanisme, toute φ qui reconnaît la primauté de l'homme. C'est également une puissante période durant laquelle elle a transformé l'image du monde et la conception de l'homme. Cette pensée a été revendiqué aussi bien par Sartre, les communistes et athées que Henri de Lubac s.j. qui reconnaît un certain type de l'humanisme. Les Lumières sortant de la période janséniste se reconnaissent également dans l'humanisme. Gilmore choisit la date de 1453 et de 1517 comme début de l'humanisme. [...]
[...] Il est le pionnier de la pensée scientifique moderne et de la conception empiriste, une nouvelle méthode pour procéder dans les sciences, par l'expérimentation inductive (vs déductive), et non plus une contemplation passive de la nature mais de la mise à l'épreuve technicienne afin de lui arracher ses secrets. Il s'agit de contraindre la nature par l'expérimentation, la contraindre de répondre à nos questions car la nature est pour nous. La préoccupation humaniste apparaît au cœur de l'homme. La modernité se définit par rapport à la tradition, à la fois par sa continuité et sa rupture. Ce n'est pas un concept mais un mode de pensée et s'oppose à toutes les cultures antérieures et leurs traditions. [...]
[...] Il prône que la langue mathématique permet de lire le grand livre de la Nature. Il va ouvrir une brèche dans la tradition qui lisait le grand livre de la Nature grâce à la métaphysique. Pour Saint Thomas d'Aquin, l'art divin étant inscrit dans les choses, lire le livre de la nature supposait la théologie. La Bible permet alors d'apprendre à le lire. L'époque moderne fait donc fi de Galilée puisqu'elle va voir se développer les sciences contemporaines grâce aux mathématiques. [...]
[...] Il plaide en faveur du luxe qui peut apporter le bonheur. Voltaire, dans les Lettres Anglaises, s'est intéressé au commerce comme moteur de l'économie mais aussi contributeur au bonheur. Cela s'inscrit dans les préoccupations du siècle représentative des représentations voltairienne, et a vanté les prestiges de la concurrence, et en faire la base de la Liberté, c'est remettre en course les croyances qui attribuent le bonheur à la Providence et celles qui dissocient bonheur et biens matériels. C'est aussi affirmer la nécessité du progrès (progredior, progressus sum: avancer, marcher). [...]
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