vérité, Descartes, cartésien, Aristote, sagesse, métaphysique, logique, discours de la méthode, morale humaine, physique, syllogisme cartésien
La morale était au départ une morale provisoire, se donnant pour fonction de rechercher la vérité (premières certitudes métaphysiques), mais on voit mal le lien avec la physique. Le lien de la morale avec la physique est dans le Traité des passions, car les passions s'appliquent au corps et par un mécanisme mystérieux, à l'âme. On veut comprendre l'effet du monde extérieur sur nous (on sursaute si quelqu'un entre : on subit) ou alors les émotions, c'est-à-dire l'âme, met en mouvement le corps. Il faut avoir fait de la physique, car l'interface au milieu est toujours le corps.
[...] Aspect métaphysique chez Descartes : 4[ème] partie du Discours de la Méthode, Méditations métaphysiques, 1[ère] partie des Principes de la philosophie. Aspect logique chez Descartes : La Dioptrique, Les Météores, les 3 derniers livres des Principes de la philosophie (livres le Traité du monde, la 5[ème] partie du Discours de la méthode. On peut voir cette division comme un arbre, avec dans la physique et à son issue, une médecine et une morale. Cette morale est par provision, dans la 3[ème] partie du Discours de la méthode. [...]
[...] Autrement dit, la méthode n'est valable que dans sa pratique. On ne peut pas trouver de logique exposée car c'est une mathesis universalis qui n'est pas une manière formelle. C'est l'opération intellectuelle de mettre de l'ordre et tout considérer comme une chaine. Les deux opérations de l'esprit qui sont recevables du pdv de la méthode sont définies par Descartes comme étant l'intuition et la déduction. Ces deux termes précèdent Descartes et ont fait l'objet d'un usage intensif. Donc, ce n'est pas un usage traditionnel. [...]
[...] La distinction entre maths abstraites et appliquées est mise en avant dans la Lettre à Mersenne, du 31 mars 1638. Le rapport de Descartes aux maths est ambivalent car parfois, il utilise les maths abstraites et parfois, les maths appliquées. En quoi consiste cette méthode faisant de la mathesis son opération exemplaire ? Pour répondre à cette question et redonner à la mathesis son sens antique, il faut reprendre les 2 grands textes ou Descartes parle de cette mathesis et de cette méthode. [...]
[...] Ce qu'il faut lui reconnaitre, c'est l'idée que la progression de la chaine des vérités ne dépend de rien d'arbitraire, mais peut être universelle. Chez Aristote, l'ordre prend la forme d'un syllogisme et chez Descartes, une chaine. Mais, chez Descartes, on peut aller encore plus loin 😊. En mettant de l'ordre, Descartes va associer l'analyse des figures géométriques à une analyse algébrique. Descartes algébrise la géométrie. L'exemple le plus fameux de cela est le problème de Pappus, géomètre du IVème siècle après J-C. [...]
[...] La logique aristotélicienne n'est pas faite pour produire la vérité. D'ailleurs, la forme du syllogisme n'est pas tjrs la garantie de la vérité du résultat car le contenu est important. Ex : Un cheval bon marché est rare - Tout ce qui est rare est cher - Donc le cheval est cher : N'importe quoi 😊 Malgré la forme syllogistique a été appliqué mais ce n'est pas vrai. « L'esprit ne doit pas étudier la logique au sens de l'école et corrompt le savoir, mais il doit apprendre à conduire sa raison pour découvrir les vérités que l'on ignore et parce qu'elle dépend bcp de l'usage : il est bon qu'elle s'exerce longuement à en pratiquer les règles, touchant des questions faciles et simples, comme sont celles des maths ». [...]
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