Descartes, métaphysique, Aristote, Discours de la méthode, mathématiques, savoir, pensée, cogito, intuition, doute, dieu, réalité, raison, déduction, vérité, règle de l'évidence, Platon, Leibniz, connaissance, Méditations métaphysiques, Principes de la philosophie, théologie
En partant de la définition aristotélicienne de la philosophie comme la sagesse alors qu'il lutte contre la définition aristotélicienne, c'est étrange. Pourtant, Descartes change, c'est-à-dire que pour lui, ce doit être à la fois théorique et pratique. [...]
Descartes dit qu'il est bon de faire des mathématiques appliquées pour entraîner son esprit à bien penser, mais tous les contenus de connaissance ne sont pas les mathématiques, mais plutôt la manière de réfléchir et la rigueur mathématique qui doit être utilisée comme une attitude rhétorique dans toutes les sciences. C'est une attitude de l'esprit, commune à toutes les sciences. Cette méthode peut être caractérisée par les mêmes textes.
Cette méthode se compose de divers éléments.
[...] La métaphysique, qui peut être confondue avec la théologie est un discours rationnel sur Dieu en un sens particulier. S'agit-il du Dieu objet de croyance ? Non. C'est le Dieu en tant que principe de tout ce qui peut être connu, en particulier de cette science de la matière qu'est la physique. C'est donc un exercice de la raison et un exercice coextensif à la raison. L'usage principal de la raison humaine est de connaitre Dieu et soi-même càd les fondements de la connaissance. [...]
[...] Ce n'est pas une intuition sensible car la sensibilité est la manière dont les objets se rapportent à nous. La déduction La déduction est la deuxième opération intellectuelle par laquelle la vérité est obtenue au lieu d'être mise en évidence : règle 3 : « Par la déduction, nous comprenons les choses qui sont la conséquence de certaines autres ». = La déduction est l'opération intellectuelle qui regarde la vérité par le prisme de la causalité (causes conséquence/raison effets) et cette mise en lien est possible par une opération de l'esprit. [...]
[...] On a une connaissance par une inspection de l'esprit, c'est-à-dire par la conception. Un corps est différent de la pensée mais n'est connu que par elle. Ce qu'est un morceau de cire, c'est une étendue conçue par l'esprit ou la pensée. En conséquence, la distinction de l'âme et du corps peut être résumé par l'idée selon laquelle l'essence de l'âme, càd sa définition, càd la pensée, l'entendement, ou la conception, est ce qui connait les corps alors que le corps dont l'essence est l'étendue est ce qui est connue par l'âme. [...]
[...] Si Dieu est important dans la philo de Descartes, sa place dans le système cartésien est celle d'un moyen plutôt que celle d'une fin. Atteindre des jugements solides sur toutes les choses suppose de chercher le fondement de la certitude. Descartes veut la certitude. Comment on détermine la certitude ? La recherche de la certitude Si on pouvait faire l'économie de Dieu, il ne l'utiliserait pas mais en a besoin pour distinguer les connaissances vraies et fausses d'un point de vue scientifique. [...]
[...] Pour mettre en perspective de l'idée de l'évidence, on peut faire référence à Leibniz qui, dans les Méditations sur la Connaissance, veut montrer que Descartes s'expose à faire de la vérité ce qui apparait à une conscience : c'est un problème du cartésianisme. C'est ce qui apparait comme clair et distinct, mais entre l'hallucination de la clarté et de la distinction et la vérité, on suspend toute forme de vérité à une décision subjective donc possiblement à une erreur. Avec Descartes, on joue une forme de subjectivation de la vérité (question d'opinion). [...]
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