Nous allons étudier l'anonymat de la perception de Merleau Ponty, nous analyserons le concept de perception selon le philosophe en opposition à d'autres doctrines sur ce concept. Nous verrons différentes notions comme la perception, le corps, la sensibilité.
Merleau ponty envisage respectivement le fait que lorsque nous nous percevons percevant, il y a toujours une zone d'ombre, une non-coïncidence, la présence n'est jamais complète à soi, nous verrons la dualité activité et passivité comme caractéristique de l'être au monde (...)
[...] En fait, la perception est le commencement de toute pensée. Les trois caractéristiques de la perception Première caractéristique Le fait que je ne puisse me percevoir percevant indique qu'il y a dans la perception une nature ou zone d'ombre, une non-coïncidence. Le corps est à la fois touché et touchant, chose et sujet, nous pouvons mettre en avant la dualité. On ne peut jamais faire coïncider les deux côtés, c'est-à-dire, une réversibilité d'attitude mais il est impossible de faire coïncider ces deux démarches d'arriver à une évidence absolue de soi à soi. [...]
[...] Nous pouvons mettre en avant l'aspect impersonnel de la perception. Je perçois objectivement les choses mais il demeure un aspect que l'on peut qualifier d'anonymat de la perception. Le corps propre nous permet d'accéder à une généralité du sensible, cet anonymat inné de nous-mêmes est clair. Le visible sensible dont je fais parti, ce n'est pas la matière ou l'espace physique ou géométrique, ce n'est pas l'esprit; la perception n'est pas une représentation d'un objet pour un sujet, ce n'est pas une activité représentative. [...]
[...] Nous pourrions résumer la question en disant que ce que peut faire la phénoménologie, c'est de décrire. Conclusion Ainsi, la perception n'est pas le résultat d'un jugement. Il n'y a pas de sensations pures à partir desquelles nous pouvons penser la perception. L'immédiateté de la perception à ses structures indépendamment de la conscience constituante. Il nous faut reconnaître les limites de notre champ perceptif. [...]
[...] Troisième caractéristique La troisième caractéristique met en avant l'anonymat de la perception, cet anonymat concerne le sentir. L'être là est partagé entre le on, l'inauthentique et le moi, l'authentique. Nous pouvons mentionner le qui caractérise et se rapporte aux conduites imitées, comme le bavardage qui peut être assimilé au désir de faire comme les autres, le que l'on pourrait qualifier de péjoratif. La couleur quant à elle est liée à une expérience du monde. Il y a des réactions motrices associées à certaines couleurs. [...]
[...] Nous appartenons à un sentant en général, ce n'est pas nous qui percevons, c'est la chose qui se perçoit là- bas. Il y a donc une primauté de la chose et de l'expérience d'une visibilité anonyme. L'expérience nous fait comprendre que nous sommes pris dans un monde sensible qui s'ouvre à nous. Notre corps nous fait participer à un principe de sensibilité. Ce n'est pas nous qui nous faisons penser, pas plus que nous faisons battre notre cœur. Le monde sensible se donne à nous avec des lacunes, des marges, des manques qui nous font penser. [...]
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