? Le mal est une expérience & une composante universelle de l'existence humaine -> mal/malheur : partie intégrante de la condition humaine. Le mal est consubstantiel à la vie. Le mal est familier a l'H.
? Diversité des manifestions du mal ; multiforme / protéiforme (susceptible de prendre les formes les plus différentes), d'où sa foncière ambiguïté car le bon peut emmener le mal et inversement.
« Le bien et le mal ne sont pas des grandeurs parfaitement opposées l'une à l'autre ; le bien souvent accouche du mal et la capacité de voir le mal en face est ce qui nous ouvre la capacité d'un bien relatif » André Glucksmann.
Le mal comme le bien appartiennent à la représentation que l'H se fait du monde, il s'agit d'une interprétation subjective et relative. Ni le bien, ni le mal ne sont réductibles à des notions exactes, universelles : part de subjectivité & relativité dans nos valeurs.
? Le mal suscite la représentation symbolique car plus qu'il ne s'analyse, il se raconte.
« Il ne faut pas confondre l'idée du Mal avec une quelconque existence objective du Mal » Jean Baudrillaud. C'est l'H qui trace les frontières du bien et du mal et qui conclut à l'existence du mal.
De plus la notion du mal est aussi présente dans toutes les mythologies primitives et archaïques (boite de Pandore qui contient tous les maux de l'humanité, mythe biblique d'Adam & Ève : Génèse).
? Le mal exerce sur bon nombre d'entre nous une fascination étrange qui dérange : on a beau répugner au mal, il excite en même temps notre curiosité perverse.
I - Penser le mal
A. Le mal, une définition impossible ?
1/ Le mal contre le bien
Opposition traditionnelle du bien et du mal : le contraire du bien définit le mal.
- Le mal serait un obstacle au bien, ce qui l'empêcherait d'intervenir.
- Le mal serait ce qui anéantit, ce qui crée la privation et l'absence.
Le mal n'est cependant pas pur néant, il est actif, s'oppose à ce qui est bon.
2/ Le mal avec le bien
Troublant paradoxe entre mal vs bien & mal et bien qui sont indissociables.
Penser le mal indépendamment du bien reviendrait purement et simplement à s'empêcher d'appréhender le mal dans sa réalité effective (ne pouvant être conçue indépendamment du bien).
« Le mal est un certain bien » (malum est quaddam bonum) Saint Augustin dans Traité de foi, de l'espérance et de la charité : le mal n'existe qu'en empruntant au bien de quoi nourrir son action (...)
[...] I - Penser le mal A. Le mal, une définition impossible ? Le mal contre le bien Opposition traditionnelle du bien et du mal : le contraire du bien définit le mal. Le mal serait un obstacle au bien, ce qui l'empêcherait d'intervenir. Le mal serait ce qui anéantit, ce qui crée la privation et l'absence Le mal n'est cependant pas pur néant, il est actif, s'oppose à ce qui est bon. Le mal avec le bien Troublant paradoxe entre mal vs bien & mal et bien qui sont indissociables. [...]
[...] LE MAL Qu'est ce que le mal ? Le mal est une expérience & une composante universelle de l'existence humaine mal/malheur : partie intégrante de la condition humaine. Le mal est consubstantiel à la vie. Le mal est familier a l'H. Diversité des manifestions du mal; multiforme / protéiforme ( susceptible de prendre les formes les plus différentes d'où sa foncière ambiguïté car le bon peut emmener le mal et inversement. Le bien et le mal ne sont pas des grandeurs parfaitement opposées l'une à l'autre; le bien souvent accouche du mal et la capacité de voir le mal en face est ce qui nous ouvre la capacité d'un bien relatif André Glucksmann Le mal comme le bien appartiennent à la représentation que l'H se fait du monde, il s'agit d'une interprétation subjective et relative. [...]
[...] Donc nous sommes aussi libres de fauter et de faire le mal. Pour empêcher l'H d'être méchant, fallait il le borner à l'instinct et le faire bête ? le Vicaire dans PFVS Origine du mal réside dans son libre arbitre. Schelling définit la liberté comme le pouvoir vivant et positif pour le bien et le mal La thèse socratique et platonienne ; le mal par ignorance Ignorance : amethia en grec ; savoir erroné et non une absence de savoir. [...]
[...] La conscience morale Dieu a aussi donné une conscience, une raison et la liberté à et ces attributs pourraient bien être la source d'une juste révolte contre le mal. L'H est ainsi amené à connaître le mal mais il est aussi armé pour lui faire face. C. Pactiser avec le mal 1/La violence contre le mal Choisir le mal contre le mal même si cette attitude ne donne rien de positif, elle brouille les pistes entre le bien et le mal. Le mal pour un bien Profiter de la situation et d'éprouver un plaisir inédit au milieu d'une souffrance nécessaire. [...]
[...] Une impuissance à penser aux conséquences des actes accomplis. Selon Hannah Arendt, c'est la philosophie et elle seule, qui peut nous préserver de la banalité du mal. B. Immoralité et amoralité 1/La perversité La perversité est au-delà du bien et du mal selon Patrick Vignoles. Elle est une méchanceté absolument consciente de soi, accomplissant du mal en tout lucidité. L'immoralité réfléchie La perversion c'est le mal poursuivi dans la forme même du bien cad dans la forme de la réflexion. [...]
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