Un Livre en héritage

Thèmes abordés

Coran, Genèse, morale, éthique, ontologie spinoziste, injustice, péché originel, faute, religion, création, évangile, bible, islam, Dieu, Torah, théodicée, métahistoire

Résumé du document

Le Christianisme et l'Islam intègrent l'histoire du Judaïsme et la dépassent. Ces trois religions ont une vision eschatologique, c'est-à-dire qu'elles portent une réflexion sur la fin des Temps. Leurs textes inscrivent l'histoire humaine dans une métahistoire : notre trajectoire est l'expression de la volonté de Dieu.
Cela pose le problème de la liberté et la responsabilité de l'homme. Quelle est donc la valeur du jugement dernier si les hommes ne peuvent faire autrement que de réaliser cette métahistoire ?

Extraits

[...] Le mensonge ne peut pas être un acte légitime du point de vue moral : nous formerions alors une injonction morale : pas de spontanéité. tu peux mentir = tu ne peux pas mentir La chose devient impossible par la demande elle-même. Pour Kant, nous avons un impératif de véracité (pas de vérité) = la tromperie ne doit pas être intentionnelle. Nous devons dire ce qui nous semble vrai. Au contraire, pour Benjamin Constant, nous avons un devoir de mentir par humanité. Kant, répond : dire n'induit pas d'agir. On ne peut pas préjuger des suites d'un évènement. [...]

[...] Cela est dû au Péché Originel : la volonté de l'homme est moins parfaite. Quel est le statut ontologique du Mal ? Tout ce qui est est bon Le Mal n'existe pas par lui-même car alors il serait bon. Il décrit le mal comme une dégradation ou une privation : donc le mal est une existence relative. Il tire sa définition du Bien dont il est une dégradation. Le Bien est premier au Mal. La souffrance est une privation d'un état de bien-être. [...]

[...] L'origine de la faute : lectures du Péché originel faute : consommation du fruit défendu, de la connaissance du Bien, du Mal Cette première faute entraîne la Chute de l'homme. Il s'agit du péché originel car il est à l'origine de notre humanité présente : entrée dans l'histoire. Genèse III : il y a un interdit : manger le fruit de la connaissance qui est établit avant toute conscience morale. Dans le Jardin d'Eden, l'homme est dans un état d'insouciance. Le serpent est le personnage de la tentation. [...]

[...] Foot = dilemme du tramway). Le principe de Kant est tellement formel qu'il ne peut pas être applicable. Kant lui-même reconnaît qu'il n'existe certainement aucun acte totalement dans l'histoire humaine. maxime de Kant : respecter la dignité humaine Il ne faut pas instrumentaliser autrui Tout homme a une raison qui lui permet de s'auto-déterminer L'autre est une fin en soi impératif : Reconnaissance de l'autonomie de la volonté La raison humaine forme la morale et non une entité extérieure (Dieu) Autonomie hétéronomie qui mène au fanatisme = obéissance à un discours extérieur) 3 manifestations du mal selon Kant : Faiblesse de la volonté Impureté : intention intéressée Méchanceté : faire le mal consciemment sans en avoir de remords Le mystère de l'injustice [Paul Ricoeur, Le Mal] : L'injustice nait de l'incompatibilité de ces 3 injonctions : Dieu est tout-puissant Dieu est bienveillant Le mal existe 1.Le mal issue de la Création elle-même : [Hans Jonas, Le concept de Dieu après Auschwitz] : Comment Dieu a-t-il pu laisser arriver un tel massacre ? [...]

[...] On peut être déterministe et admettre le hasard. [Spinoza] : La volonté de Dieu est l'asile de l'ignorance 2.Etres finis sont des modes : Nous ne sommes pas des substances mais des modifications des attributs de Dieu : une matière = Etendue : ce qui occupe un espace Pensée L'innocence du devenir 1.L'illusion du libre-arbitre : Nous avons une volonté souveraine indépendante des désirs et des pulsions : faculté qui transcende notre vie affective Descartes : volonté est aussi infinie que celle de Dieu Spinoza remet en question le dualisme et donc le libre-arbitre : il n'y a qu'une seule substance : âme et corps se mouvement ensemble, d'une même volonté [Spinoza, Ethique] : un empire dans un empire Souveraineté de l'homme qui n'est pas déterminée par les lois de la Nature Spinoza compare notre liberté à une chose inanimée. [...]