Les hommes sont-ils fondamentalement libres ? Ou leur existence est-elle déterminée ? La liberté est-elle à conquérir ? La liberté est-elle absolue ou relative ?
[...] On a donc tendance à mélanger liberté et volonté : Je suis aussi libre qu'il y a d'objets de possibles de la volonté. Cependant, tout choix que l'on ferait consisterait à exclure, à renoncer. Il faudrait pour cela en connaître la finalité, ce qui est impossible. Nous commettons donc des erreurs qui ne sont pas garantes de notre liberté. La solution serait de ne pas choisir et de laisser faire la nature. C'est la thèse stoïcienne. Dans ce cas là, sommes-nous encore libre ? [...]
[...] Tout dépend de l'impression de diminution de ma liberté que je vais ressentir. Comme le degré zéro de facteurs déterminant n'existe pas et que l'homme naît libre, mais partout est dans les fers que l'indétermination absolue, de fait, ne peut exister, il faut toujours penser la liberté en terme de situation. La contrainte, une ressource ? : Pour revenir à l'analogie Kantienne de la colombe, on a vu que le vent pouvait être un moyen. L'apprentissage technique est ce qui transforme les contraintes de la nature en vue de satisfaire nos besoins. [...]
[...] (Kant) De la même façon, chez Sartre, c'est l'idée de la déresponsabilisation qui est avancée. Penser que l'homme est totalement libre est peut être une solution de facilité. C'est pour fuir l'angoisse de l'infini des possibles et ne pas assumer sa liberté. Un déterminisme libre : À son tour, l'idée de déterminisme n'est pourtant pas tout à fait incompatible avec la liberté. Cette phrase peut paraître surprenante d'ailleurs Bergson soulignera le fait que baser son argumentation sur une telle affirmation est un non sens. [...]
[...] L'action n'est donc jamais à perdre de vue et pose donc une seconde limite à la définition classique de la liberté. II) La liberté et le déterminisme : L'illusion de la liberté : Si l'on admet la thèse de la liberté par la volonté et le libre arbitre, on oublie les déterminismes. Car : dans la nature, tout est déterminé par la nécessité, il n'existe rien de contingent. (Spinoza dans l'Ethique). Cependant, si on se place de leur côté, on voit que la liberté n'est qu'une illusion. [...]
[...] Il faut lui substituer la liberté civile. La liberté ne consiste donc pas à ne dépendre de rien, mais à choisir de quoi on veut dépendre. C'est la différence que fait La Boétie dans son Discours de la servitude volontaire entre obéir et servi. Un peuple libre peut obéir, mais il ne sert pas ! Il obéit aux lois qu'il s'est lui-même fixés, c'est-à-dire qu'il obéit à lui-même. (contrat social) La liberté est une autonomie, cependant, pour ne pas se tromper, il faut indexer sa volonté sur la raison qui est garante de notre liberté. [...]
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