Comme le dit le proverbe, la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. La liberté, par définition, est une absence de contrainte, un état de non servitude, la possibilité de penser, d'agir, de s'exprimer selon ses propres choix. Paradoxalement, cette notion s'oppose à celle de loi, règle établie par une forme d'autorité, ou par extension, contrainte extérieure à un individu qui l'oblige à se soumettre et qui émane d'autres individus ou forces extérieures à l'Homme. Quoi qu'il en soit, dans toute société, les notions de liberté et de loi sont étroitement liées. Mais peut-on concevoir une liberté sans loi ?
[...] Certaines formes de liberté (liberté d'expression, liberté morale, liberté physique ) sont en théorie, imprescriptibles. Aucune loi n'empêchera l'être humain de penser, ni de diffuser son idée par exemple, quitte a être dans l'illégalité. Tout dépend finalement du sens que l'on donne aux mots loi et liberté. La loi, au sens réduit, peut désigner au choix, la loi de la nature s'appliquant à tous, ou le règlement choisit par une société pour définir les rapports entre ses membres par exemple. [...]
[...] Ainsi, nous pouvons dire que la liberté de l'être est relative. En effet, quelque soit la situation dans laquelle l'être se trouve, il voit sa liberté réduite, ou contrainte, pas nécessairement en sa défaveur, par la loi. On a pu dégager deux formes de loi différentes. La première s'applique à tous de la même façon. Il s'agit de la loi de la nature, celle imposée par les règles physiques qui gouvernent notre environnement. La deuxième serait la loi conçue par la société. [...]
[...] A la liberté de penser s'associe aisément la liberté au sens politique du terme. Dans ce cas, elle désigne en premier lieu l'indépendance vis-à-vis d'un pouvoir. Mais la pensée, l'opinion politique, le point de vue personnel amène à l'expression. La liberté d'expression est un facteur indéniable d'avancé dans tous les domaines. Le fait d'aborder un avis différent du sien permet le questionnement, donc la réflexion, et aboutit la plupart du temps à une nouvelle idée. Comme il est inscrit dans l'article 11 de la DDHC de 1789, la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme Cette liberté, parfois remise en question par des régimes plus ou moins autoritaires, ne peut être supprimée. [...]
[...] On peut considérer que dans une certaine mesure, la liberté peut-être envisagée sans loi. Lorsqu'on élargi le problème, certaines limites deviennent évidentes. II) En effet, la notion de liberté se voit d'emblée réduite par le possible. Tout être vivant est soumis à la loi naturelle. Par exemple, l'Homme est libre de se mouvoir dans son environnement, mais il est inapte à se déplacer sur l'eau, à voler, et son milieu naturel est retreint au domaine terrestre. Même si les nouvelles technologies tendent à réduire ces contraintes l'Homme vole en avion, traverse les mers en bateau, les lois qui régissent l'organisation naturelle de notre planète, telles que les lois de la physique, sont inévitables et s'appliquent à tous. [...]
[...] Peut-on concevoir une liberté sans loi ? Comme le dit le proverbe, la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. La liberté, par définition, est une absence de contrainte, un état de non servitude, la possibilité de penser, d'agir, de s'exprimer selon ses propres choix. Paradoxalement, cette notion s'oppose à celle de loi, règle établie par une forme d'autorité, ou par extension, contrainte extérieure à un individu qui l'oblige à se soumettre et qui émane d'autres individus ou forces extérieures à l'Homme. [...]
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