Liberté, Jean-Paul Sartre, acte libre, contraintes extérieures, contraintes intérieures
La liberté, c'est l'absence de contraintes c'est-à-dire l'état de celui qui fait ce qu'il veut et non ce que veut autrui. C'est la définition la plus commune de la liberté on serait tenté de dire que la liberté est de « pouvoir ce que l'on veut,quand on veut et où l'on veut ». La définition la plus commune de la liberté reste la suivante : être libre c'est faire ce qu'il nous plaît, c'est accomplir nos désirs sans obstacle ni contrainte. Cette acceptation du mot « liberté » rejoint d'ailleurs son sens premier. Pour les Anciens, un homme « libre » (du latin liber) est un homme qui n'obéit qu'à lui-même (contrairement à l'esclave qui est entièrement soumis à l'autorité de son maître). Être libre implique d'être affranchi des contraintes extérieures et intérieures.
[...] Si je décide de me marier c'est comme si on affichait que le mariage a une valeur et je deviens un modèle pour les autres . Pour les hommes sauvages comme l'enfant que l'on a retrouvé dans une forêt, ils ne peuvent pas avoir de liberté car il n'y pas de confrontation avec les autres. La liberté suppose donc autrui. L'acte libre L'acte libre ne s'oppose pas à l'acte déterminé, mais à l'acte contraint, imposé par une puissance extérieure. L'acte libre apparaît alors comme la solution la plus réfléchie à un problème (on a pesé le pour et le contre). Choisir c'est renoncer. [...]
[...] Il a publié un ouvrage L'existentialisme est un humanisme où il expose sa conception de la philosophie qu'est l'existentialisme. Ce livre est le compte rendu d'une conférence qu'il a réalisé à Paris. Il est une vulgarisation pour démocratiser, pour faire comprendre à des gens n'étudiant pas la philosophie l'existentialisme. Jean-Paul Sartre répétera cette phrase qui est le cœur de son ouvrage l'existence précède l'essence L'essence c'est la nature, ce qui caractérise, ce qui détermine quelque chose ou quelqu'un. L'existence est le fait d'être présent dans le monde. [...]
[...] Le sol peut être électrifié. On met la souris dans une partie de la cage, on met un signal sonore puis on électrifie le sol. La souris comprend très vite que le signal prévient l'électrification et qu'elle peut passer d'une pièce à l'autre. On lui fait donc supporter ceci pendant 10 minutes par jour et cela pendant 7 jours. Au bout de 7 jours, elle est bien portante et ne comporte aucun stress. Page 2 La liberté Lors de la seconde expérience, on ferme la forte. [...]
[...] Au signal, les deux souris vont se battre. Au bout de 7 jours, ces souris sont en pleine forme car chacune, lorsqu'elle a subit le choc s'est défoulée sur l'autre pour supporter le choc électrique. Ceci illustre ce qui se passe chez l'Homme. Dans la première situation, l'Homme peut avoir des soucis mais s'il arrive à fuir ses problèmes il peut rester en bonne santé. Dans le second cas, on a affaire à un homme qui est miné par des événements mais ne peut s'échapper (par exemple, les salariés harcelés prennent sur eux). [...]
[...] Cela implique la liberté de faire tout ce qui n'est pas défendu par la loi. Si l'on supprime les contraintes extérieures, il restera tout de même nos contraintes intérieures ou liées à la nécessité (manger pour survivre). On peut donc se dire que même si l'on occulte certaines contraintes, il en restera forcement auxquelles nous serons assujettis. Ainsi, la liberté n'existe pas ou c'est la définition au sens primitif qui est incorrecte ? Deux images contestables de la liberté Acte gratuit : On pense souvent que l'acte libre c'est l'acte indéterminé, étranger à tout motif, motivé par rien. [...]
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