Cogito, Guéroult, René Descartes, Leibniz, Spinoza, expérience fondamentale de la liberté, science, méditations, lexique kantien, cartésien, métaphysique, ontologie, psychologie, Alquié, lectures contemporaines, Dieu
Pas de manière classique avec des lectures contemporaines ni de manière critique.
Nous allons considérer le Cogito tel qu'il est exposé par Descartes dans la Seconde Méditation. Dire "le cogito" n'a pas de sens. (Je pense) "Cogito" est d'abord un acte de pensée et un acte de pensée énoncé en première personne du singulier dans un contexte déterminé.
[...] Ce principe rend possible un acte de la pensée. Cette proposition est alors dans le cogito la condition de mon jugement. Enlever cette condition donne une coïncidence entre la pensée et l'être, ce qui nous ferait retomber dans la psychologie et le vécu, dans l'empirique. Conclusion Guéroult lit Descartes d'une manière strictement intellectualiste. Son analyse du doute est déliée de la volonté et c'est sur cela que les objections vont se concentrer. Car on en déduit potentiellement un appauvrissement du texte cartésien. [...]
[...] Le lecteur doit adhérer au mouvement de la pensée. Propos : Alquié répond deux objections à l'analyse structurale de Guéroult : il y'a deux sens à structure et celles de Guéroult sont comparables aux éléments d'Euclide, il fait le choix du système, car la philosophie l'est dans son essence. Mais passer à côté du coté psychologique c'est passer à côté du côté méditatif des méditations selon Alquié. Il oppose à Guéroult que proposer une lecture structurale du texte la rend anhistorique. [...]
[...] Ordre des raisons VS expérience de la conscience Discours inaugural de Guéroult au collège de France : Histoire de la philosophie est-elle de l'histoire ou de la philosophie ? Ou les deux ? Malebranche dit des historiens de la philosophie qu'ils ne font pas de la philosophie dans la Recherche de la vérité. Si Ranke veut élever l'histoire comme discipline objective, Malebranche lui, la méprise, il dit des historiens que ce sont des hommes qui ne pensent point, mais raconte les opinions des autres. La philosophie répugne l'histoire qui est temporelle ; or la philosophie se veut intemporelle. [...]
[...] Le médecin par exemple, ne s'intéresse pas à la réalité effective de ce sur quoi portent ses déductions, le chimiste non plus. Il lit dans Descartes que la raison scientifique est technicienne et instrumental. On se préoccupe du comment, mais pas du pourquoi ou du fondement. Alors que la déduction métaphysique se situe en rupture par rapport à la nécessité de la démonstration, la science a besoin de la métaphysique pour résoudre à sa place la question que la science n'aborde pas et n'est pas en mesure d'aborder : celle de l'être. [...]
[...] Publie les méditations, les objections faites par les docteurs de la Sorbonne et ses réponses. Pour Guéroult lire les méditations c'est en proposer une lecture structurale en mettant au jour l'ordre des raisons = fournir une analyse objective des structures de l'œuvre. Double équivalence pour Guéroult : - L'ordre et l'ordre des raisons. - Identification de l'ordre des raisons à l'analyse : analyse = vraie voir par laquelle la chose est inventée par opposition à la synthèse, qui recompose toute la démonstration selon certains impératifs formels ou didactiques ; pour Guéroult la supériorité des Méditations sur les autres écrits de Descartes tient justement à ce que le véritable ordre des raisons ne peut être qu'analytique. [...]
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