« Ils perdent la raison d'être dieux » écrit Victor Hugo dans le poème le titan de son recueil La Légende des siècles. Ce vers marque à lui seul, ce qu'Echyle avait déjà fait remarqué dans Prométhée enchainée à savoir l'orgueil et la folie des dieux de l'olympe lorsqu'ils étaient tout puissant, qu'il avait le pouvoir. Le pouvoir rendrait donc fou.
Au sens strict, le pouvoir désigne la capacité d'agir, cela renvoie à un individu qui témoigne par cette capacité d'une existence animée par un « je peux » : principe par lequel il s'affirme dans son monde (...)
[...] De même, sur le plan individuel, la prise de conscience que le pouvoir rend fou, ie que connaître la raison conduit à s'aliéner, permet d'atteindre un état de sagesse dans la vie, une véritable ataraxie. En effet, celui qui réussit à changer , à accepter des choses qu'il refusait jusque la: celui la apprend désormais que la vie est multiple. Il ne connait désormais plus la surprise et la peur: il accepte la différence et l'autre. C'est le début de la sagesse: reconnaitre que l'on peut différent sans avoir tort. [...]
[...] Par conséquent, la chute par la folie et l'ascension de la raison doivent donc être doivent s'allier pour que le monde atteigne l'équilibre. En somme, le pouvoir et la folie se rencontre nécessairement et cela seul peut conduire à un équilibre. Donc on a vu que le pouvoir ne peut pas se tenir éloigner de la folie, il convient maintenant de voir si le pouvoir est capable de dominer la folie ou s'il se soumet a cette dernière. Le pouvoir semble donc obligé de tenter de soumettre la folie pour assurer sa rationalité. [...]
[...] En somme, le pouvoir cherche nécessairement à s'opposer à la folie dans le monde matériel. Cependant, le monde matériel n'est pas le monde en entier Dans l'autre monde, le monde symbolique ou le monde de la philosophie et des idées, pouvoir et folie ne se rencontre pas. En effet, même si le pouvoir par la justice et la sagesse appartient selon Platon au vertus cardinales ce n'est pas le cas de la folie qui semble ne pas être dans ce monde. [...]
[...] Le pouvoir rend fou ce qui peut conduit à l'optimum de la société. En effet le pouvoir lorsqu'il rend fou permet aux société de changer dans vers le plus juste. En effet, par ses changements de comportements la société acquière des libertés ou des droits qu'elles attendaient. Et si les nouvelles mesure ne lui plaisent pas elle finira par renverser l'autorité en place. C'est pourquoi Platon avait tord d'affirmer que la société cherchait une utopie et qu'il fallait donc ne pas écouter la société. [...]
[...] Cette situation ne peut naître que dans le cas où l'on a un pouvoir juste rendu fou et quelques individus ayant compris cela. En somme, le bonheur viendra à ceux qui seront capable de vivre comme des anges sur Terre. Pour conclure, nous avons vu qu'il ne fallait pas s'arrêtait au fait que pouvoir et folie ne soit pas en interaction dans le monde symbolique . On a donc vu que le pouvoir et la folie était nécessairement en interaction. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture