Benveniste, langage, philosophe, acte locutoire, illocutoire, perlocutoire, Wittgenstein, Bühler, Descartes, Goody, Saussure, Platon, Austin, Bergson, langage performatif, constatif
Selon Hegel, nos pensées relèvent de l'intériorité lorsque nous les pensons, mais aussi de l'extériorité lorsqu'on leur donne l'existence par le biais du langage. Mais les pensées pour exister peuvent-elles se contenter de l'intériorité, ou ont-elles besoin de s'extérioriser pour pouvoir leur accorder de l'importance ? Par les mots, je sors les pensées de moi pour en faire des pensées véritables qui les font exister.
[...] Le langage est donc ici le filtre de nos pensées qui leur permettent l'existence. Enfin, l'auteur s'oppose à Descartes sur sa théorie du solipsisme : il est en accord avec le fait que penser prouve notre existence (se référer au cours de la conscience), mais pas au fait que cela ne prouve pas l'identité des autres. En effet, lorsque nous pensons, il faut pour cela des mots : les mots renvoient à ce que je perçois extérieurement ce qui prouve également l'existence d'autrui et des choses qui m'entourent. [...]
[...] Saussure Selon le linguiste Ferdinand de Saussure, le langage doit être compris comme une structure. Autrement dit, pour comprendre comment celui-ci fonctionne, il faut tenter de mettre en évidence les relations qu'entretiennent les différents éléments du langage entre eux. C'est de cette étude du langage compris comme système qu'il a tiré trois principes généraux de son fonctionnement : • Premièrement, les signes linguistiques sont constitués par l'association d'un signifié (un contenu de pensée) et un signifiant (une suite de sons). [...]
[...] Même si nous n'avons pas affaire tous les jours avec des quiproquos, le langage nous fait perdre notre originalité en nous conformant aux objets extérieurs et singuliers ; on perd notre sens esthétique, nos émotions, nos vécus, nos expériences intérieures. L'utilité du langage favorise alors la simplicité et l'efficacité, mais pour ce qui est de la complexité ou de la beauté, elles ne sont pas essentielles à la vie en collectivité. Dès lors, le langage a pour Bergson que la simple utilité d'outil (pour fonder notre société), mais c'est un voile entre nous- mêmes et l'extérieur. Pour lui, le langage trahit la pensée. [...]
[...] L'acte Illocutoire : C'est l'accomplissement de l'acte par le biais des sons articulés. Exemple : « Quel jour sommes-nous aujourd'hui ? » Je demande en effet ici une réponse à mes interlocuteurs, dans le but d'obtenir une information. L'acte Perlocutoire : C'est l'effet de la phrase produit sur l'interlocuteur : embrassement, sérieux, gène, joie . etc. Exemple : « Quel jour sommes-nous aujourd'hui ? » Si je l'exprime sur un ton de colère, car un élève a oublié de ramener son cours, l'acte perlocutoire générera de la honte chez lui. [...]
[...] Le langage est dès lors un mauvais instrument d'expression des sentiments. Limite : Il est réducteur de penser que les mots sont simplement des étiquettes aux choses. Certes, il est vrai que le langage quotidien tisse un voile entre les choses et nous, mais les hommes ne pourront pas se dispenser d'avoir recours aux mots, même pour exprimer des expériences personnelles. IX. Wittgenstein Selon ce philosophe, le langage est un enjeu essentiel de la connaissance. Il se demande alors ce qu'il est possible d'exprimer par le langage. [...]
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