Souvent avancé comme le propre de l'homme, le langage se définit par un vocabulaire, c'est-à-dire par un pouvoir de nomination, et par une grammaire, c'est-à-dire par des règles régissant la nature et les relations des mots. Il est intimement lié à la vie en société de celui qu'Aristote appelle un animal social. Mais à partir de quel moment peut-on parler de langage ? Quelle est sa relation avec la communication ? Les mots possèdent ils un pouvoir ? Et les animaux ne possèdent-ils pas eux aussi un langage ?
[...] On a longtemps pensé que la pensée était antérieure au langage. Le langage ne serait que l'instrument qui servirait à transposer les pensées qui lui préexisteraient. Certains philosophes comme BERGSON montreront l'incapacité du langage à exprimer les pensées les plus personnelles. Cette conception a été remise en cause, au siècle, en particulier à partir de l'apprentissage du langage chez l'enfant. On a vu que l'enfant découvrait des idées nouvelles en même temps qu'il apprenait des mots nouveaux. Il y aurait une sorte de réciprocité entre le langage et la pensée, au point que certains, comme MERLEAU-PONTY, refuseraient de dissocier pensée et langage. [...]
[...] La langue désigne l'ensemble des signes objectifs qui la composent. C'est l'ensemble des mots et des règles de grammaire. C'est l'outil commun dont se servent tous les hommes qui parlent la même langue. C'est la dimension sociale de la langue. On est censés tous se référer au même français. La parole désigne au contraire la manière subjective, personnelle, suivant laquelle chacun utilise la langue. C'est ce qu'on appelle le style, différent selon les personnes. Là encore, De Saussure a une préférence. [...]
[...] Peut-on tout exprimer par le langage ? BERGSON répond négativement à la question en s'appuyant sur la nature même du langage, sur son fonctionnement. Sa critique est d'ailleurs une conséquence de son intuition sur la durée. De même qu'il n'est pas possible d'exprimer la véritable durée créatrice par l'espace, de même les mots, de par leur nature même, sont incapables d'exprimer certaines réalités dynamiques de la vie affective. Premier texte 1. Expliquez la première phrase : Ce que montre BERGSON c'est que notre rapport au monde c'est avant tout un rapport pratique d'utilisation et non pas un rapport théorique de connaissances. [...]
[...] C'est ce qu'on appelle l'entropie liée à la quantité. D'où l'importance des contractions de textes. Il est possible de déterminer le maximum d'information qui peut d'être transmis par un minimum de codes. A partir de quel moment un récepteur est incapable de comprendre un message. Exemple du télégraphe ou du SMS. Il est possible de doubler l'information dans les phénomènes de redondance ou de répétition. Si l'on veut s'assurer qu'un message est effectivement compris il faut toujours un minimum de redondance (cf. [...]
[...] Les insuffisances dans la vie affective c'est que l'on ne peut saisir l'évolution de la vie affective Expliquez "juste que dans notre individu, notre individualité nous échappe" L'expression de notre individualité affective nous échappe puisque nous n'arrivons pas à l'exprimer. Et donc si nous n'arrivons pas à l'exprimer par le langage, nous ne pourrons pas la conserver. Une fois vécue elle sera dépassée sans qu'on puisse l'exprimer. Dans les sciences le langage est relativement compétent. Second Texte 1. Expliquer le premier paragraphe 2. Expliquez il n'y a dans l'âme que des progrès Le progrès désigne en général une amélioration. Ici il est synonyme de changement, d'évolution. [...]
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