Karl Marx est né à Trèves 1818 dans une famille juive. Il meurt à Londres en 1883. Il est à la fois philosophe, économiste et sociologue, militant politique. Son œuvre majeure qui concerne l'économie, « Le Capital » (1867) est restée inachevée. En effet, les livres II et III seront publiés à titre posthume par Friedrich Engels, compagnon de lutte de Marx. Marx est favorable au renversement du système capitaliste et à l'instauration d'un régime politique dans lequel les prolétaires auraient le pouvoir et détiendraient les moyens de production.
Marx va apporter une critique de l'économie politique anglo-saxonne, en d'autres termes une critique scientifique du mode de production capitaliste.
[...] Cette plus-value peut être partagée entre le profit (capitalisme industriel), les intérêts (capitalisme financier), la rente foncière (propriétaires fonciers). La plus-value, l'exploitation de l'homme par l'homme, le taux de profit La force de travail présente des caractéristiques particulières : elle crée plus de valeur qu'elle en a coûtée. C'est dans cette caractéristique que réside l'explication de la plus-value. La plus-value résulte donc d'un processus d'exploitation. Celle-ci est mesurée par le taux de plus-values (ou taux d'exploitation de travailleurs). Ils mesurent le rapport entre le travail effectué non payé, et le travail payé. [...]
[...] En effet la réduction du capital variable favorise celle de la plus-value et provoquent une baisse tendancielle du taux de profit (baisse de la plus-value associée à une augmentation de capital constant). Cela entraîne une suraccumulation du capital puisque le capital constant est alors trop élevé pour être rentabilisé. La suraccumulation du capital pousse la rentabilité à la baisse. Chaque travailleur met en œuvre de plus en plus de surplus. La part du capital variable devient plus faible que celle du capital constant. [...]
[...] - l'accumulation du capital par les capitalistes née du travail est mauvaise pour l'économie. En effet, l'extorsion de la plus-value par les propriétaires des moyens de production ouvre la possibilité d'un conflit entre la bourgeoisie et le prolétariat en ce qui concerne la répartition de la richesse créée (le plus values) - par l'accumulation du capital par les capitalistes, on peut dire que le système ne se reproduit pas à l'identique. Il y a un enrichissement des capitalistes et une stagnation des salaires des prolétaires (salaires de subsistance). [...]
[...] Le fondement de la valeur est la force de travail et plus particulièrement le temps de travail nécessaire à la réalisation d'un produit. Marx distingue la valeur d'usage, c'est-à-dire le degré d'utilité de l'objet et la valeur d'échange, c'est-à- dire le prix du produit qui va permettre sa vente sur le marché. Ainsi pour Marx la force de travail est une marchandise comme une autre. C'est l'ensemble des capacités physiques et intellectuelles que les travailleurs mettent à la disposition de leur employeur. [...]
[...] L'ouvrier produit un surtravail et le capitaliste s'approprie celui-ci. Selon Marx, le taux de plus-value est l'expression exacte du degré d'exploitation du travailleur Il va ainsi schématiser son idée à travers une démarche scientifique : Pour accroître sa plus-value (c'est-à-dire sa part dans la richesse), la bourgeoisie peut chercher à réaliser : - une plus-value absolue : rejeté par Marx, ce processus d'accroissement de la plus-value a pour but l'augmentation de la durée du travail l'intensification de la durée du travail. [...]
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