Dans la Critique de la raison pure, Kant pose le problème de la liberté en termes d'autonomie.
Selon la Troisième antinomie de la raison pure, on ne saurait trancher entre l'affirmation d'une causalité universelle sans aucune exception ("tout arrive d'après les lois de la nature") et l'affirmation résolument antithétique de la possibilité d'une action spontanée, c'est-à-dire d'une action commençant une série et source d'elle-même ("tout n'arrive pas d'après les lois de la nature") : cette antinomie oppose donc la liberté et la nature.
En fait, comprises différemment, la causalité libre et celle de la science peuvent être vraies en mêmes temps : pour cela, il s'agit de se pencher plus avant sur le problème de la nature du temps lui-même (...)
[...] Kant, à cet égard, déclare, dans La Critique de la raison pure, que L'indépendance de la volonté à l'égard de toute loi autre que la loi morale. Dès lors, volonté libre et volonté soumise à la loi morale se confondent : être libre consiste à obéir à la raison, accomplir son devoir par devoir (c'est l'impératif catégorique kantien). De fait, la liberté est certes contraire à toute contrainte extérieure ; mais elle n'exclut pas toute obéissance, dans la mesure où la liberté est obéissance à la loi morale. Ainsi, la dimension morale de la liberté apparaît comme essentielle. [...]
[...] écrit Kant. Ainsi, la liberté est la condition de possibilité du devoir et de la loi morale, tandis que la morale est ce par quoi on connaît (certes indirectement) la liberté. Si l'homme était strictement déterminé, alors la morale serait en effet impossible, puisqu'il n'aurait plus le libre- choix entre accomplir ou non son devoir, entre choisir le bien ou le mal. Loi morale et liberté relèvent du monde intelligible ; d'ailleurs, la loi morale manifeste, en quelque sorte, son fondement dans le monde sensible : la liberté. [...]
[...] Dès lors, le temps est aussi le levier de la liberté. En me positionnant en dehors du temps, je peux donc enfin me libérer Ainsi, écrit Kant, Le concept de causalité, comme nécessité naturelle, à la différence de la causalité comme liberté, ne concerne l'existence des choses qu'en tant qu'elle peut être déterminée dans le temps, partant comme phénomènes par opposition à leur causalité comme choses en soi ~ De fait, l'homme appartient à deux mondes strictement antithétiques : d'une part, le monde sensible, et, d'autre part, le monde intelligible. [...]
[...] La liberté selon Kant Dans la Critique de la raison pure, Kant pose le problème de la liberté en termes d'autonomie. Selon la Troisième antinomie de la raison pure, on ne saurait trancher entre l'affirmation d'une causalité universelle sans aucune exception tout arrive d'après les lois de la nature et l'affirmation résolument antithétique de la possibilité d'une action spontanée, c'est-à- dire d'une action commençant une série et source d'elle-même tout n'arrive pas d'après les lois de la nature : cette antinomie oppose donc la liberté et la nature. [...]
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