Justice, droit, responsabilité

Résumé du document

La cité juste dont rêve Platon est régie par le principe d'un ordre harmonieux et naturel entre les êtres et les choses. Chaque classe sociale doit occuper sa place et exécuter sa fonction propre. Cette organisation harmonieuse caractérise la justice.

S'il veut ordonner la communauté des hommes et faire triompher l'idée même de justice, Platon souligne que la justice est souvent liée à une contrainte pure et simple. Nul n'est juste par choix, mais par contrainte.

Le droit et la justice sont fortement liés. Dans les doctrines classiques, la justice se présente comme la finalité essentielle et le fondement de l'obéissance qui est due à la règle de droit. La justice sans loi ne serait exister. Selon Platon, l'homme serait injuste s'il était assuré de son impunité et la loi, en le contraignant à être juste, le protège (...)

Extraits

[...] Efficacité et assurance de l'égalité des droits sont les maitres mots de cette justice rénovée. Les catégories les plus fragilisées par la crise économique sont les plus nombreuses à réclamer cet idéal de justice. Si les formes du procès ordinaire semblent être délaissées au profit des modes alternatifs de règlement des conflits, l'exigence de rituels et de formes symboliques ne disparaît pas pour autant. La loi 2002 1138 du 9 septembre 2002 d'orientation et de programmation de la justice a institué un nouvel ordre de juridiction : la juridiction de proximité. [...]

[...] L'individualisme tend à privilégier les droits, les intérêts et la valeur de l'individu par rapport à ceux du groupe et de la communauté. L'individualisme est donc une éthique rationaliste qui rejette les religions en tant que source morale. Cette éthique refuse la substitution de l'individu pour promouvoir les sacrifices individuels au profit d'autrui. Les dérives de l'individualisme La logique individualiste et le désir de libération individuelle ont été poussés à l'extrême. Ils ont conduit de plus en plus au rejet d'une société hiérarchisée régulée par des règles collectives. Il en a résulté une individualisation croissante des rapports sociaux. [...]

[...] Au XXe siècle, la responsabilité est un nouveau principe moral. Chapitre 6 : Responsabilité collective, individualisme et maintien du pacte social Invention occidentale relativement récente, l'émancipation individuelle a été une conquête majeure des derniers siècles, aussi bien en termes de libertés politiques que d'autonomies personnelles. De l'individualisme au repli égocentrique La fable de Narcisse n'a pas d'équivalent dans les autres civilisations. Elle illustre la particularité de la conception occidentale de l'individu, conscient de son existence et angoissé de son propre destin. [...]

[...] La CJCE est compétente pour des litiges mettant en jeu les États membres, les institutions de l'Union Européenne, les entreprises et les particuliers. l'attente d'une nouvelle responsabilité L'évolution du droit aboutit à une responsabilisation de tous les auteurs de la vie sociale. Aucun corps social n'échappe pas à une responsabilité dans l'exercice de ses fonctions. Les magistrats ne sauraient être au-dessus des lois. Ce principe implique une responsabilité individuelle de tout magistrat qui violerait les lois qu'il a pour fonction de respecter scrupuleusement et d'appliquer avec discernement. [...]

[...] Tocqueville s'inquiète que les relations sociales puissent se restreindre à la seule famille, que le destin collectif n'intéresse plus aucun citoyen et qu'une nouvelle forme de despotisme n'apparaissent à cette occasion. La thèse du déclin du capital social c'est-à-dire l'ensemble des réseaux sociaux qui structurent une société, est régulièrement reprise pour mieux être dénoncée. Les regroupements collectifs n'obéissent plus aux mêmes logiques que précédemment. L'appartenance au groupe et les rassemblements se développent aujourd'hui beaucoup plus sur le terrain de l'émotion ou de la compassion que l'on souhaite partager ensemble que sur celui des mêmes idées politiques ou des mêmes espoirs sociaux. [...]