Jugement esthétique, subjectivité, Kant, Baudelaire, David Hume, relativisme culturel, recherche d'absolu, élément relatif
Si le jugement est subjectif, il dépend du sujet (ses goûts, son histoire…), car la beauté est dans l'oeil de celui qui regarde. Si le jugement est objectif, il dépend de l'objet.
En tant que 1er argument, on pourrait dire qu'il est empirique (qui ne s'appuie que sur l'expérience, l'observation), car les individus ont tous des goûts très différents, il existe une réelle diversité du goût. Pour le 2e argument (théorique), nous pouvons dire que le jugement esthétique est personnel (ex : elle est belle), car ne fait pas appel à la connaissance (ex : elle est une femme).
[...] : l'art égyptien, très normé). Si l'on cherche le relatif sans l'absolu, ou l'absolu sans le relatif, l'œuvre ne va pas durer, car elle ne va pas marquer les esprits, elle va vite s'oublier. Mozart fait une recherche d'absolu tout en étant dans son temps, par exemple, en faisant des opéras, mais fait une recherche très profonde de l'absolu, s'adressant à Dieu quand il compose. D'une certaine façon, il va alors traverser le temps ; il faut suffisamment de génie pour réussir à atteindre cet idéal de beauté. [...]
[...] Conclusion Dire que l'art est subjectif, c'est pratique puisque c'est dire que tous les goûts se valent, et que mon goût est équivalent à celui d'un grand peintre, que mon poème est aussi bien que celui de Baudelaire. C'est alors un jugement très narcissique puisque c'est dire que mon goût est égal à tous les autres, et c'est aussi démagogique, car c'est flatter tout le monde. Il y a un certain problème dans cette façon de penser puisqu'elle voudrait dire qu'il est inutile d'instruire la population, par exemple avec des musées, puisque tout le monde est au même niveau de goût. [...]
[...] Selon lui, le jugement esthétique n'est pas pur, mais intéressé. Pour qu'il soit réellement pur, il faut qu'il soit débarrassé du désir et de l'attrait, pour rejoindre le sens commun : mais c'est chose complexe, puisqu'il est difficile de voir ce qui se révèle de nous, de notre subjectivité et ce qui révèle d'universalité, d'objectivité. Selon Kant, ce n'est pas parce qu'une œuvre nous plaît que l'on doit la trouver belle, c'est parce qu'on la trouve belle qu'elle doit nous plaire. [...]
[...] Le jugement esthétique s'éduque selon David Hume Par ailleurs, pour juger encore faut-il savoir, et donc apprendre. David Hume va nous dire que le jugement de goût s'éduque, autant que le goût de l'agréable (ex. : éduquer le palais de l'enfant, lui faire découvrir de nouvelles saveurs) comme pour les langues, les sports et ainsi l'art. En général, les gens pensent que leur avis est légitime, mais Hume va les contredire, en affirmant que ce sont les gens de goût, les experts, qui vont déterminer ce qui est beau. [...]
[...] Jugement esthétique et subjectivité I. Le subjectivisme à chacun ses goûts Si le jugement est subjectif, il dépend du sujet (ses goûts, son histoire car la beauté est dans l'œil de celui qui regarde. Si le jugement est objectif, il dépend de l'objet. En tant que 1er argument, on pourrait dire qu'il est empirique (qui ne s'appuie que sur l'expérience, l'observation), car les individus ont tous des goûts très différents, il existe une réelle diversité du goût. Pour le 2e argument (théorique), nous pouvons dire que le jugement esthétique est personnel (ex : elle est belle), car ne fait pas appel à la connaissance (ex : elle est une femme). [...]
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