Jean-Paul Sartre, existentialisme, philosophie de l'existence, question juive, polémiste, défense des opprimés, relations humaines, pessimisme, Simone de Beauvoir, liberté, conscience politique
Jean-Paul Sartre (1905-1980) est mort à 75 ans. Il est né à Paris d'un père polytechnicien, il meurt en 1906 (orphelin de père à un an). Son grand-père l'éduque. Il découvre très tôt la lecture pour devenir un "boulimique des livres".
En 1917 (12 ans), sa mère se remarie et s'installe à La Rochelle. À 16 ans il intègre le lycée Henri IV à Paris où il fait la rencontre de Nizan. En 1924, tous deux intègrent l'École Normale Supérieure où ils se font remarquer par leurs multiples plaisanteries et provocations.
[...] Chacun d'eux est condamné à vivre en enfer, c'est-à-dire sous le regard de l'autre, ou des deux autres. On reproche à Sartre son pessimisme sur les relations humaines. Sartre, le Voltaire du XXe siècle ? Tous deux sont des polémistes redoutables, tous deux s'engagent avec passion dans la défense des opprimés et des victimes des injustices. [...]
[...] = adhérent du parti communiste. Il reste fidèle alors que les crimes staliniens sont connus. Une perte de crédit - Années 1960 : l'existentialisme est concurrencé par le structuralisme et la post-modernité. - 1964 : Sartre refuse le prix Nobel de la littérature pcq, dit-il, ce prix le transformerait en une sorte de statue alors qu'il est bien vivant et que son Œuvre n'est pas achevée. Un tel prix ne peut convenir qu'à un mort, qu'à une « essence ». [...]
[...] L'existentialisme = anti-intellectualisme. L'homme Sartre La jeunesse Jean-Paul Sartre (1905-1980) : mort à 75 ans. Né à Paris Père polytechnicien, meurt en 1906 (orphelin de père à un an) Son grand-père l'éduque. Il découvre très tôt la lecture pour devenir un « boulimique des livres ». En 1917 (12 ans), sa mère se remarie et s'installe à La Rochelle ans : intègre le lycée Henri IV à Paris où il fait la rencontre de Nizan. En 1924, tous deux intègrent l'Ecole Normale Supérieure où ils se font remarquer par leurs multiples plaisanteries et provocations. [...]
[...] Plutôt que d'exister librement, il s'enferme dans ce rôle. II- Le combat contre « le salaud » Terme trivial employé par Sartre pour s'attaquer aux individus dont la mauvaise foi est dangereuse pcq perverse : = celui qui prétend sa supériorité grâce à sa classe sociale, son sexe, etc. Tout au long de sa vie, Sartre se bat pour défendre les victimes de ceux qu'il estime être des salauds. III- Réflexions sur la question juive (1946) Dans ce traité, Sartre dénonce l'antisémitisme et lance un appel aux Juifs pour qu'ils s'assument en toute authenticité. [...]
[...] Sartre y défend l'athéisme. Pas de schéma simplificateur Bien/Mal. « Si Dieu existe, l'homme est néant. Si l'homme existe, » ( Trois points de suspension aisés à compléter IV- Une morale de l'action Vivre, c'est agir : « La seule chose qui permet à l'homme de vivre, c'est l'acte » (L'existentialisme est un humanisme). L'homme n'est que la somme de ses actes. L'action collective permet de renverser les injustices. L'engagement de l'écrivain est action. L'écrivain se doit de s'engager dans les combats sociaux et politiques de son époque. [...]
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