Introduction à la philosophie, signification de la conscience, Le Mythe de la Caverne de Platon, Épicure, accès au bonheur, bien et mal, lucidité d'esprit, sujet et objet, Discours de la méthode de Descartes, doute hyperbolique, Leibniz, intermittence de conscience, Husserlf, Bergson, cogito, intentionnalité
La philosophie est née au Ve siècle av. J.-C. avec Socrate et veut montrer que les mythes, croyances et connaissances sont "douteux". Il faut surtout douter de l'opinion parce qu'elle ne repose ni sur des connaissances ni sur des savoirs. L'opinion est fondée sur l'émotion, la sensation. La philosophie a trois objectifs. Tout d'abord, sortir de l'opinion pour accéder à la pensée (Platon). La philosophie utilise le doute comme point de départ de toute pensée. Ensuite, accéder à la vérité, ce qui est impossible, la vérité étant un idéal jamais atteint. Elle structure toute pensée scientifique et philosophique. Et enfin, accéder au bonheur (Épicure).
Le terme "conscience" possède deux niveaux de signification. Premièrement, le niveau moral, qui consiste en la capacité de distinguer le bien du mal. Le bien est tout ce qui augmente le bonheur des autres et de soi, le mal est tout ce qui porte atteinte à l'intégrité d'autrui ou de soi-même. NB : on manque de conscience si l'on fait cette distinction, mais que l'on agit comme si elle n'avait pas d'importance. La conscience morale est spécifiquement humaine. Deuxièmement, le niveau psychologique : le fait d'avoir des sensations, des sentiments, des connaissances. Ceci s'oppose au sommeil, à la mort. La conscience c'est la lucidité, savoir où l'on est, ce que l'on fait, quand on est. Il existe donc deux définitions pour un même mot… Mais qui sont associées, car pour distinguer le bien du mal, il faut être lucide.
[...] Dans ce texte, Descartes applique la méthode traditionnelle de la philosophie. Il va en effet se mettre à douter de douter (doute hyperbolique). Son premier doute concerne ses sens, qui sont notre premier et quasiment seul accès à la réalité. Si nos sens nous trompent, l'accès à la réalité est douteux. Descartes utilise le terme imagination qui est une faculté humaine source de toutes nos erreurs. Descartes va douter de tous ses raisonnements dans la mesure où tout homme peut se tromper. [...]
[...] puis va se demander qui suis-je Je suis une substance pensante. Je suis l'union de la substance pensante et de la substance étendue. La substance c'est ce qui n'a besoin que de soi pour être conçu. Par conséquent, comme nous sommes l'union de deux substances, un problème se pose : autant l'acte de penser est clair, autant le contenu de nos pensées est obscur. En fait, nos pensées dépendent de nos sensations, perceptions, émotions . Nous ne contrôlons donc pas l'ensemble de nos pensées. [...]
[...] On passe à l'inconscience à l'inconscience grâce à des seuils que l'on atteint progressivement. Ainsi, il y a bien des pensées inconscientes. Toute conscience est pensée, mais toute pensée n'est pas consciente. II L'intentionnalité et la vie Pour Husserlf (philosophe allemand du XXe siècle), la distinction entre le sujet et l'objet est plus complexe que selon Descartes : la conscience se projette en permanence dans le monde. Le Je va transformer l'objet en phénomène en lui donnant un sens. C'est l'intentionnalité. [...]
[...] Il évoque des prisonniers maintenus enchaînés au fond d'une caverne qui ne peuvent pas bouger la tête. Cela signifie que nos sens nous enchaînent au monde sensible. Dans cette caverne, qui représente notre corps, il y a un feu, symbole de connaissances illusoires. Certains hommes parviennent à échapper à leurs chaînes : ce sont les scientifiques et les artistes. Un homme est contraint par la force à visiter le reste de la caverne. Sa première réaction sera de refuser cette réalité, car l'illusion est confortable. [...]
[...] Le français Bergson propose une autre définition de la conscience : mémoire et anticipation. Elle s'applique à tous les êtres vivants : Pour les plus simples : le tropisme soit l'utilisation d'éléments extérieurs pour se développer, se reproduire Pour les animaux : plus le système nerveux est développé, plus l'animal est capable de faire des choix dans lesquels l'apprentissage est primordial Pour l'être humain : il y a une vraie conscience réflexive et morale. L'Homme adopte le réel à lui-même, contrairement aux autres êtres vivants. [...]
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