Introduction à la philosophie, philosophie définition, philosophie origine, Thales, présocratique, Perse, Mésopotamie, amour de la sagesse, recherche du savoir, pensée, connaissance
L'entreprise qui consiste à étudier la philosophie nécessite au préalable de spécifier son champ d'intervention. En effet, vu la complexité de cette discipline, il importe dès l'abord d'en déterminer certains aspects grâce auxquels ce concept pourra mieux être saisi. Il s'agira d'abord de voir qu'est-ce que la philosophie pour déterminer ensuite ses origines.
[...] A partir de ces questions, Kant estime que le philosophe doit être en mesure de déterminer la source de la connaissance humaine, l'étendue de l'usage possible et utile de tout savoir, ainsi que les limites de la raison. Il sera alors possible de définir la philosophie comme maxime suprême de l'usage de la raison. La question des origines La philosophie (occidentale) serait née en Grèce aux siècles avant Jésus Christ. Ce sont principalement les Ioniens qui en seraient les précurseurs. [...]
[...] Alain dira à ce propos : on appelle réflexion ce mouvement critique qui, de toutes les connaissances, revient toujours à celui qui les forme en vue de les rendre plus sages . La philosophie pourra alors se définir comme une activité critique, un questionnement perpétuel orienté vers tous les savoirs. La question cependant, de savoir ce qu'est la philosophie est indicative de ce qu'elle serait, en ce qu'il s'agit d'une réflexion qui ne prend place que dans l'espace de la philosophie. [...]
[...] Ainsi les présocratiques grecs, comme le dit Bréhier avaient moins à inventer qu'à débrouiller et à choisir, ou plutôt, l'invention était dans ces discernements eux-mêmes . Il faut dire que c'est simplement pour des raisons pratiques que l'on fait démarrer l'histoire de la philosophie avec Thales. Il faudra alors retenir de ces présocratiques l'effort qui est fait pour se démarquer des représentations mythiques et des superstitions qui avaient cours à l'époque. Leur grand mérite va surtout résider dans le désir de comprendre le réel en le purifiant de tout arrière-plan mystérieux. La raison serait ainsi élevée au rang de principe supérieur de la connaissance. [...]
[...] Le problème de l'unité Emmanuel Kant (1724-1804), considérant la diversité des discours philosophiques, observe : il n'y a aucune philosophie que l'on puisse apprendre ; on ne peut apprendre qu'à philosopher . En effet, les thèses philosophiques se suivent en se contredisant, semblant trouver par-là, l'absence d'une unité entre les philosophes. Cette manière de voir met l'accent sur l'impossibilité de trouver des formules et lois telles qu'en peuvent produire les sciences dites historiques et mathématiques . La philosophie ne serait ainsi une doctrine propre à être enseigne. [...]
[...] Ainsi la philosophie pourrait être définie dans cette optique comme la science des maximes suprêmes de l'usage de la raison. Dans une optique différente de celle de Kant, Hegel (1770-1831) considère que la diversité des systèmes philosophiques ne saurait être un argument contre la philosophie. En effet, il s'agirait tout simplement d'une manifestation du dynamisme et de la vitalité philosophique, laquelle décrit son temps par la pensée. C'est pourquoi, contrairement à la logique aristotélicienne selon laquelle la contradiction est un signe de l'erreur, dans la logique hégélienne elle serait plutôt le moteur de la pensée, la vérité historique s'atteignant progressivement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture