métaphysique, métaphysique antique, science de l'au-delà, ontologie, théologie, Platon, Aristote, dialectique, connaissance
La métaphysique est présentée comme un domaine du champ de la connaissance, la science étant la deuxième. Toutefois, nous rencontrons un problème : de quoi la métaphysique est-elle la connaissance ? Pourquoi ne se range-t-elle pas dans le domaine de la science ?
Si la science est une connaissance démontrée de la réalité, qu'est-ce que la métaphysique connaît ? En réalité : la métaphysique est-elle un véritable savoir ? Décrit-elle une réalité objective ou traduit-elle un besoin subjectif de connaissance ?
Voici les problématiques qui vont être le fondement de votre pensée par rapport à la métaphysique. Nous allons alors tenter de répondre à ces questions en prenant comme fil directeur l'évolution du rapport entre la science et la métaphysique.
[...] Cette philosophie première ne peut pas être une science dans la mesure où ce qui est objet de la science est démontrable et par définition, un principe premier comme origine de la démonstration ne peut pas être démontré. Limite de la métaphysique d'Aristote : son problème c'est qu'il ne donne pas un contenu unique à la philosophie première dans ces écrits de La Métaphysique. Il en produit trois définitions distinctes : Axiomatique Ontologique Théologique Dès lors il s'agit ici d'étudier ces trois différentes définitions de manière concise. La philosophie première comme axiomatique Définition d'axiomatique : qui sert de base à un système de déductions. [...]
[...] c'est Platon dans La République (livre VI et VIII). En effet ce dernier pose la nécessité de trouver un commencement absolu de la connaissance. La science ne part pas de ce commencement, elle part d'hypothèses et la connaissance qui se sert des hypothèses de la science comme tremplin pour remonter au principe premier de l'être Platon l'appelle dialectique. Dialectique = la connaissance qui se sert des hypothèses de la science comme tremplin afin de remonter au principe premier de l'être comme la connaissance. [...]
[...] Toutefois, nous rencontrons un problème : de quoi la métaphysique est-elle la connaissance ? Pourquoi ne se range-t-elle pas dans le domaine de la science ? Si la science est une connaissance démontrée de la réalité, qu'est-ce que la métaphysique connaît ? En réalité : la métaphysique est-elle un véritable savoir ? Décrit-elle une réalité objective ou traduit-elle un besoin subjectif de connaissance ? Voici les problématiques qui vont être le fondement de votre pensée par rapport à la métaphysique. [...]
[...] Or, chez Aristote nous constatons que toutes les substances naturelles que nous connaissons ont d'abord été en puissance avant d'être en acte, et donc elles ont eu besoin d'une réalité déjà en acte pour passer de la puissance à l'acte. Or, cela nous conduit à une régression à l'infini ou une sorte de cercle vicieux. Nous pouvons toutefois être à la recherche d'une substance première, ce qui nous amène à penser que l'objet de la philosophie première c'est le divin. [...]
[...] De plus elle est inutile car on ne déduit rien, chaque science peut s'assurer d'elle-même et de ses principes. La philosophie première comme ontologique La science est toujours une connaissance de l'être ou d'une chose. Par exemple : la biologie est la science du vivant, les mathématiques sont les sciences des figures et des nombres. Mais cela peut aussi bien être une qualité qu'une limite. En effet, la science est toujours la connaissance d'un être en tant que ceci ou cela, mais non pas l'être en tant que lui-même. [...]
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