Introduction générale, réflexion nature culture, Jean-Jacques Rousseau, hérédité biologique, séparation homme animal, ethnocentrisme, Montaigne, Marx, hiérarchisation des cultures, François Jacob, Merleau-Ponty
De génération en génération, les hommes transmettent leur patrimoine par deux moyens très différents : par l'intermédiaire des gênes, soit l'hérédité biologique, ce type de transmission est inné, commun à l'ensemble des vivants ; par l'éducation, élément acquis, par laquelle on transmet des comportements, des attitudes, des savoir-être (comportement à table différent selon les cultures), des savoir-faire (domaine technique), et des savoirs (connaissance, science).
Ce moyen de transmission se voit chez l'homme, mais également chez certains animaux. Pendant des siècles la séparation entre homme et animal, s'est faite par la capacité de l'homme à connaître, mais ceci est contestable, car certains animaux possèdent également des caractéristiques culturelles. Il semblerait alors que ce ne soit pas une spécificité de l'homme, car certains animaux ont aussi des acquis (singes qui lavent des patates).
[...] « L'enfant sauvage » film de François Truffaut de qui montre la découverte de Victor un enfant sauvage surement abandonné par ses parents à l'âge de 6 ou 7 ans à cause de son autisme, une fois découvert il est traité comme un animal de foire, jusqu'à ce qu'un docteur le prenne chez lui et tente de l'éduquer. Selon une étude de on recenserait 52 enfants sauvages, dont des enfants reclus tels que Génie enfermée par ses parents. Question sur la nature du langage (Genie) ou la nature de l'homme (Victor). [...]
[...] On peut avoir tous les arguments possibles, il est difficile d'admettre qu'il n'y a pas d'instinct maternel. Thèse de l'auteur : Par nature, l'homme est un être qui n'a pas de nature. Tout est polémique, ce qui nous semble naturel est en réalité culturel. On ne peut pas séparer le naturel du culturel, il y a une telle imbrication entre les deux, il n'y a alors pas de sens à utiliser ces mots, l'homme invente et crée, il choisit alors une conduite. [...]
[...] Cet instinct signifierait qu'il y a une façon d'être mère, et celles qui n'agissent pas ainsi, ne le sont pas, ou sont de mauvaises mères. Lien avec Sartre et la définition de la nature humaine, l'existence précède l'essence. Pour autant on a toujours cherché à savoir ce que l'homme est ou serait sans l'impact de la culture, comment il serait à l'état naturel. L'homme à l'état « brute » est une question qui interpelle les philosophes ainsi que les scientifiques. [...]
[...] Interrogation sur ce qui est naturel / culturel : Peut-on isoler chez l'homme une face naturelle et une face culturelle ? Comment penser le rapport nature-culture, faut-il le penser en termes de superposition ou d'imbrication ? La superposition suppose une première couche de nature sur laquelle viendraient se superposer des éléments culturels, l'imbrication serait un mélange. Derrière la phase culturelle, se trouve l'hérédité. Exemple d'un texte de Merleau-Ponty. Deux réponses qui vont dans le même sens, il y a une interaction constante entre nature et culture. [...]
[...] Différence culture / civilisation. Civilisation : ensemble des phénomènes sociaux transmissibles dans les domaines religieux, moraux, esthétiques, techniques, scientifiques, qui caractérisent une société ou plusieurs sociétés en relation. Si ces termes peuvent être considérés comme synonymes, il faut en réalité les distinguer, car la civilisation renvoie à une hiérarchisation des cultures, un jugement de valeur. On a considéré certaines populations comme sans culture : les barbares ou sauvages, on s'est demandé s'ils étaient humains. On pourrait croire que ce débat est clos, et pourtant le risque d'ethnocentrisme est toujours là. [...]
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