Document répondant à la question : "La notion d'inconscient psychique est-elle contradictoire ?".
[...] D'une certaine façon, l'Idéalisme, c'est l'opium du peuple : Le contact avec des choses atemporels (géométrie, le Bien, le Mal ) peut fonctionner comme une sorte d'anxiolytique à propos de l'angoisse majeure qui est celle de la mort. A force de faire des sciences et surtout de la morale, de fréquenter des idéaux soustraits au temps, on finit par s'y identifier et avoir l'impression délicieuse mais fausse d'être immortel. (on est contaminé par la norme). Dès lors l'Idéalisme est lâcheté (Nietzsche). Les idéaux sont des normes intemporelles qui doivent pourtant s'inscrire dans la temporalité. Le Bien c'est un idéal qui doit jusqu'à un certain point s'inscrire dans une histoire. [...]
[...] Mais c'est surtout avec le Romantisme que cette question de l'inconscient reprend toute son importance : Que deviennent nos idées quand nous ne pensons plus ? On s'interroge sur la fantaisie de la vie psychique en même temps que sur son origine, et on s'intéresse à l'irrationnel, aux rêves et à la part qu'ils prennent dans notre comportement. Toujours est-il que l'on aboutit à un foisonnement d'hypothèses et on peut citer Jung, Nietzsche, Ainsi donc, si l'inconscient n'était qu'une idée, cela ne dérangerait personne. S'il y avait un concept d'inconscient, la cause serait entendue, elle concernerait le psychologue et n'intéresserait plus les philosophes. [...]
[...] Cela met en évidence la nécessité d'un dialogue complexe entre psychologues et moralistes et entre les psychologues eux-mêmes, car si l'Inconscient psychique n'est pas n'importe quoi, néanmoins son obscurité le condamne à être une notion plus qu'un concept. S'il n'y a qu'une seule morale, le refus de la violence, il y a forcément des théories de l'Inconscient qui ne sont pas équivalentes mais qui s'adaptent à des contextes. (clinique : Freud ; Caractère : Bergson ) Par rapport à cette situation de discussion, faut-il chercher un passage de l'Histoire à la morale, comme Freud qui parle de sublimation. Faut-il préférer l'exclusion de la psychologie par Alain ou de la morale par Nietzsche (1844 1900) ? [...]
[...] Descartes va engagé pour longtemps et d'une façon singulière, la conception de l'Homme (c'est ce qu'on appelle l'anthropologie) Ce qui fait que l'Homme n'est pas un animal, c'est qu'il a une âme, mais surtout que c'est un être pensant qui est avant tout une conscience sur le plan intellectuel mais aussi sur le plan moral et le plan politique : Etre Homme c'est bien penser, c'est à dire penser d'une façon logique conformément à la raison et à la conscience. Mais c'est encore et surtout être raisonnable. C'est la conscience qui fait l'Homme, le sujet, et surtout la personne et le citoyen. Et la pensée de Descartes aboutit à la Révolution Française. Et à la première Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen . C'est la question d'une conception de l'Homme comme étant une âme, une intelligence, qui va marquer considérablement la philosophie française. [...]
[...] C'est en tout cas une émotion qui ensuite peut se traduire en critique. Malgré tout, il n'y a pas d'artistes sans public ; et si le paysage du peintre finit par nous toucher, c'est qu'il a réussi à fixer ce que tout le monde a vécu et que nous avons oublié. En tout cas, c'est notre inscription comme sujet dans la réalité avec une réserve implicite à l'égard du cartésianisme. philosophie classique) Cela suppose aussi un rapprochement de la condition animale (animaux dans la réalité). [...]
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