Inconscient, pensée, psychanalyse, accoutumance, inconscient collectif, Nietzsche, Karl Popper, Freud, Sartre
Nous avons tendance à assimiler la pensée et la conscience au sens où penser consiste en même temps à savoir qu'on pense. Cependant, il arrive que certains gestes ou idées soient "automatiques" dans notre quotidien, de même quand des idées s'associent lorsqu'on rêve. Peut-on appeler ces moments pendant lesquels la conscience se retire, des "pensées" ?
Si on accepte cette hypothèse, l'inconscient serait un mode de la pensée tout comme la conscience. La conscience définirait alors la connaissance plus ou moins claire d'un "sujet" sur lui-même et l'inconscient serait la part inaperçue de notre psychologie que pourtant constitue tout de même notre identité.
[...] Jung pense que le contenu de l'inconscient peut se diviser en deux parties : l'inconscient personnel qui recouvre plutôt le vécu individuel et l'inconscient collectif qui comporte les éléments hérités de notre histoire biologique et psychologique. Nous conservons nos instincts mais aussi des archétypes qui sont des formes de l'expérience relatives à toutes les cultures humaines, comme l'idée de métamorphose ou renaissance dans les cultures grecque, latine ou bouddhiste. Vu que nous ne sommes pas des individus vivant seuls en dehors de toute influence culturelle, ces archétypes ont une influence réelle sur ce que nous sommes et la manière dont nous nous considérons nous-mêmes. [...]
[...] Elle est peu de chose comparé au reste de processus inconscients qui se déroulent dans notre corps. Selon Nietzsche ce n'est qu'un instrument de l'inconscient pour se diriger et il rejette l'idée des philosophes classiques de l'âme immatérielle dans un corps matériel, la conscience n'étant qu'un organe et pas quelque chose de spirituel. La conscience est le "dernier-né" des organes, récent et donc moins développé. À la découverte de l'inconscient : la psychanalyse Le psychanalyste fait un travail d'interprétation, contrairement aux scientifiques qui font un travail d'explication. [...]
[...] Freud écrit que le système psychique est composé de plusieurs instances et son équilibre reste incertain. On est donc toujours le centre de conflits. Le Ça est une partie de l'activité inconsciente qui contient les pulsions et qui fait pression pour les satisfaire. Le Surmoi désigne les interdits hérités parentaux ou sociaux (ce ne que nous sommes pas autorisés à faire moralement ou légalement) et essaye de contenir les débordements du Ça. Le Moi se retrouve au milieu et essaye de trouver un compromis entre les deux. [...]
[...] La conscience définirait alors la connaissance plus ou moins claire d'un "sujet" sur lui-même et l'inconscient serait la part inaperçue de notre psychologie que pourtant constitue tout de même notre identité. On distingue trois formes de l'inconscient : L'inconscient collectif : toutes les manières de penser et agir selon notre culture ou éducation. L'inconscience : un manque d'attention au monde extérieur et à nous même qui peut nous mettre en danger. L'inconscient : le principe qui expliquerait certaines de nos actions, paroles ou pensées "automatiques". La psychanalyse cherche à l'explorer. [...]
[...] Sartre soutient que le fait d'entamer une psychanalyse est marqué par un sentiment ambigu. D'un côté nous voudrions guérir mais d'un autre on prend le risque d'être guéris, ce risque étant de rompre avec la personne qu'on a été jusqu'à maintenant, changer la manière dont on a conduit notre existence jusqu'à maintenant. Ou pire, entreprendre la psychanalyse pourrait permettre de se prouver à soi-même qu'on est inguérissable. On peut démarrer une psychanalyse sans l'aboutir, ce qui aura prouvé que j'ai essayé de dépasser mes complexes mais qu'ils sont plus forts que moi. [...]
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