Nature humaine, besoins primaires, vieillissement, sensibilité, sociabilité, instinct maternel, éducation, organisme, croyances, valeurs morales, destruction de l'environnement, humanité, matérialisme, intelligence, civilisation
On peut décrire des caractéristiques humaines qui renvoient à l'idée de nature : c'est d'abord la vie/le vivant, qui anime l'organisme. C'est ensuite le corps, sa substance matérielle. Vivant, le corps est aussi fini et corruptible (maladies, vieillissement, souffrance, mort). Il est soumis à des lois naturelles (croissance, corruption, gravitation). L'homme est donc soumis à la loi de la satisfaction des besoins (nutrition, sommeil, reproduction).
[...] Les reptiles apparaissent à -340 millions d'années, mais leur ère se développe surtout de - ans à - ans (disparition) (le Jurassique et le Crétacé). Après cette disparition de leurs prédateurs, les mammifères (dont les primates) vont pouvoir se développer : ils sont apparus il y a 130 millions d'années. Savoir exposer l'idée d'une nature humaine contre le développement de la technique. Comment relier nature et culture ? Comment faire pour que la culture ne se retourne pas contre la nature ? [...]
[...] C'est ensuite le corps, sa substance matérielle. Vivant, le corps est aussi fini et corruptible (maladies, vieillissement, souffrance, mort). Il est soumis à des lois naturelles (croissance, corruption, gravitation). L'homme est donc soumis à la loi de la satisfaction des besoins (nutrition, sommeil, reproduction). On peut aussi, au-delà de sa dimension physique, reconnaître une dimension psychique naturelle : exercice des sens (sensibilité), affections (plaisir et souffrance, mélancolie et enthousiasme), ainsi que certains sentiments naturels comme la pitié et la sociabilité. [...]
[...] C'est une position matérialiste que s'il y a une histoire des hommes dans le monde, il n'y ait pas de finalité bonne ou mauvaise : il se passe non pas ce qui doit (nécessité) se passer, mais ce qui peut se passer (causalité). De plus, s'il existe des valeurs au nom desquelles s'opposer au développement de l'intelligence, qui connaît ces valeurs et comment celui-ci peut-il les affirmer comme universelles ? La contestation est ici double : d'abord la voix de l'injonction naturelle à évoluer n'est-elle pas plus puissante et plus directe que celle qui nous souffle des valeurs de bien, de mal, de juste et d'injuste, équitable, et d'inéquitable ? Qui entend cette voix morale de la nature ? [...]
[...] Par des lois ? Par la peur ? Enfin, comment cette voix de la nature qui permet de revendiquer une nature humaine commune à tous les hommes, peut-elle être dite universelle ? Ne constate-t-on pas des différences entre les cultures, les civilisations et à travers l'histoire, de ces valeurs humaines ? Peut-on dire qu'il y a une seule nature humaine caractérisée par certaines valeurs et les imposer à tous les hommes indépendamment de leur histoire et de leur culture particulière, sans risquer de produire l'expression d'une force d'une civilisation sur une autre ? [...]
[...] À retenir : les différents rapports entre nature et culture : de superposition, de mélange, de substitution ou de destruction de la culture et de la nature. On pourra retenir ces trois options théoriques : soit la culture a recouvert la nature et celle-ci persiste en dessous d'elle tels une puissance, un fondement, une origine. Soit la culture s'est substituée à la nature pour devenir la seule et nouvelle nature de l'homme. Mais dans ce dernier cas, le destin de la nature n'est-il pas d'être supprimée, détruit, par l'activité et la volonté de l'homme ? [...]
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