Moi idéal, idéal du moi, surmoi, névrose, Sigmund Freud, Lancan, Hermann Nunberg, narcissisme enfantin, autorités, texte psychanalytique, rôles, ordre victorieux, différences conceptuelles, identification symbolique, fantasme, réalisation utopique, réalité, morale, traumatisme, guérison, plaisir, mort, conscience
Les distinctions à reconnaître pour comprendre les concepts d'idéal du moi et de moi idéal et les formulations à réaliser avec la névrose sont difficiles à appréhender a priori. Le moi idéal désigne l'autorité fondée sur l'idéal d'omnipotence infantile fondé sur le narcissisme enfantin. Ce terme est introduit par Sigmund Freud pour décrire le premier moi du sujet, le moi narcissique infantile caractérisé par la toute-puissance.
[...] (S. Freud, Édition PUF (13e éd), dans Névrose, psychose et perversion, traduit par D. Guérineau) Aucune avancée ou créativité dans le ça n'est acceptable par le moi, il rejette même l'impulsion elle-même et ses éventuels corollaires . sa signification n'est pas acceptable pour le moi. [...]
[...] Il y chez tout homme, coexistence du moi idéal et de l'idéal du moi ». Le moi idéal est le lieu de l'imagination héroïque, où le sujet se voit accomplir de nombreux miracles. L'Idéal du Moi contient les caractéristiques de la future sélection d'objets. Le moi idéal se présente comme le « celui que j'aimerais être » et affronte, « ce que j'ai été », sa majesté bébé. Sigmund Freud ne faisait aucune distinction entre le moi idéal et l'idéal du moi. [...]
[...] Il introduit ensuite le concept de pulsion de mort, vue comme une obsession avec une tendance à répéter des expériences douloureuses. « Une partie du moi également, est certainement inconsciente ( . ) le Moi est la partie du ça qui a été modifiée sous l'influence directe du monde extérieur ( . ) Le moi représente ce que l'on peut nommer raison et bon sens, par opposition au ça qui a pour contenu les passions ». Est-ce que le "moi" change avec la névrose ? [...]
[...] C'est le résultat du soi désordonné devenant un avec le ça. Et c'est Daniel Lagache qui a juxtaposé le couple « Idéal du Moi - Moi » à celui de « Moi idéal - ça ». Associé l'idéal du moi au moi et le moi idéal au ça nous permet d'aborder les articulations de la névrose dans ces concepts. En effet, la psychanalyse est née de l'attention et de la considération pour le névrosé. Les psychanalystes suivant les traces de Freud ont également porté leur attention sur la psychose. [...]
[...] Sous l'influence des limites de la réalité, le moi idéal est remplacé par l'idéal du moi. Freud utilise indifféremment les concepts moi idéal, idéal du moi et surmoi tout au long de ses textes, permettant au lecteur de comprendre qu'ils semblent presque identiques, ou que l'idéal est un objet du surmoi, ou en est la sous-structure. Les travaux de nombreux écrivains postfreudiens, malgré leurs efforts de mieux révéler ces structures et sous-structures, ont parfois été déroutants. Cela est particulièrement vrai lorsque l'on essaie de faire la distinction entre l'idéal et l'idéal du moi, sur le fondement de la vision mature des autorités. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture