L’Humanité est elle possible sans la culture ?

Thèmes abordés

Humanité, culture, nature, éducation, relativisme culturel, pratiques culturelles

Résumé du document

Qu'est ce que l'homme ? L'Homme est un être vivant qui appartient bien à la nature. Cependant, sa particularité est d'être sortit du sein de la nature : on dit qu'il est dénaturé et on parle de dénaturation. Par exemple, l'homme a nié la nature comme milieu. Le milieu humain est marqué du sceau de l'esprit humain : par exemple, un champ cultivé n'est pas laissé à son état naturel. De plus, l'homme est dénaturé du fait qu'il travaille ce qu'il y a de naturel en lui : par exemple, il développe son intellect. Hegel décrit le monde de l'humain comme le « monde de l'esprit [humain] ». Tout d'abord, le monde de l'esprit est le monde de la loi, de la règle ; le monde humain est traversé et structuré par des règles et des symboles. Dans l'ordre animal, même si il y a un ordre biologique, il n'y a pas d'ordre culturel. Par exemple, l'inceste, prohibé chez les hommes, ne l'est pas chez les animaux. Or, cette interdiction permet de tisser des liens sociaux avec des gens hors du groupe familial.

Extraits

[...] Le signifié est l'idée qui est véhiculée par le signifiant. Le lien entre le signifiant et le signifié est totalement arbitraire. L'interprétation en art reste subjectif : on est jamais sur de comprendre les choses de la même façon que l'auteur l'a pensé. On voit ainsi là une des principales différences avec les objets du quotidien : l'interprétation d'une œuvre d'art n'est jamais sûre, contrairement à un objet du quotidien. Il y a même, dans certains arts, une interprétation de l'auteur qui n'est même pas définit. [...]

[...] La foi est une adhésion certaine et sans preuve à la croyance en l'existence de Dieu. L'expérience est le fait d'éprouver intérieurement un sentiment religieux. Les expériences mystiques ne sont possible que pour ceux ou celles qui ont vécu une expérience spirituelle. Sainte Thérèse d'Avila a des expériences mystiques et rapporte celles-ci dans Les Demeures de l'âme et on peut se demander ce que l'on atteint dans ces expériences spirituelles. Ainsi, les scientifiques ont cherché à savoir, par études des neurosciences ce qui se passe dans ce type d'expérience. [...]

[...] Le travail humanise car il fait sortir l'homme de la nature. Cependant, le travail peut être aussi déshumanisant : par exemple, le travail à la chaine fait sortir l'homme de son humanité et fait de lui un facteur de production. La religion, par ses interdits va aussi permettre une amélioration de la civilisation. I. Quelles fonctions la culture joue-t-elle dans la formation de la réalité humaine ? En quoi la culture s'oppose t elle à la nature ? Toutes les cultures se valent elles ? [...]

[...] Finalement, la preuve ontologique s'appuie sur l'essence de Dieu : au siècle, St Anselme va introduire cette idée, reprise ensuite par Descartes. Pour ceux-ci, Dieu est un être parachevé : il ne peut donc pas lui manquer l'attribut d'existence. Concevoir un Dieu qui n'existerai pas serai contradictoire avec la définition même de Dieu. St Anselme explique que si vous comprenez ce que Dieu est, vous comprenez qu'il existe La pluralité même des preuves jette un certain discrédit sur la présence de Dieu. Ainsi, ces preuves seraient plutôt des arguments. B. [...]

[...] L'enfant, confronté par un angoissant inconnu, est protégé par sa famille. Cependant, dans l'âge adulte, cette protection parentale n'existe plus et pour Freud, la religion doit remplir ce rôle de famille protectrice (le Père). Pour Freud, les religieux sont des névrosés collectifs. Nietzsche va s'opposer à la religion et dès 1878, il va faire le constat de la mort de Dieu et pointe du doigt avec cette formule le recul des religions dans le monde européen. Il veut croitre que l'homme croit en l'humanité et il dénonce la religion chrétienne comme une religion d'esclave, qui apprend la faute et la culpabilité afin de détourner l'homme des plaisirs de la vie. [...]