Religion, Freud, secte, théorie d'Eliade, condition humaine, Stig Dagerman, Kant, pari de Pascal, aliénation, Du Contrat social, Karl Marx, lumpenprolétariat, liberté, libre arbitre, dogme religieux, religion chrétienne, croyance, dogmatisme
L'époque moderne est celle d'une perte du sentiment religieux, à tout le moins d'une distanciation vis-à-vis de celui-là. Les individus ne sont plus d'accord pour obéir sans broncher, aveuglément, aux ordres et aux directives des différents clergés, chefs religieux, et entendent régler leur vie comme ils l'entendent.
Les individus se réclament d'un droit et d'une liberté à se séparer des religions institutionnelles, officielles, critiquent leur abus, leur histoire, leur déraison, et pourtant, il n'y a jamais eu autant de mouvements et de courants de « recherche spirituelle », d'éveil intérieur... Bien plus, les mouvements sectaires se développent toujours plus, cherchant à donner un sens à la vie et à l'univers, voire les mouvements extrémistes, se réclamant d'une application rigoriste des dogmes religieux.
[...] Le propre du croyant, c'est de savoir qu'on peut mettre à mal sa croyance, mais que celle-ci est bonne pour lui. La croyance qui se considère comme un savoir, c'est le dogmatisme. ?Savoir : satisfaisant subjectivement et objectivement. Lorsque je sais quelque chose, mon esprit y adhère, en tant que ce savoir est la vérité de ce dont il est question. Le savoir qui se considère comme une opinion ou une croyance, c'est ce qu'on appelle le scepticisme ou du relativisme. A. Y a-t-il des raisons de croire ? [...]
[...] Parce que si est vrai, alors il n'y a rien après la mort. Je n'ai rien risqué. En revanche si est vrai et que j'ai choisi j'ai parié l'infini et l'illimité en misant sur le fini et le limité Soit est faux et j'ai parié 2). J'ai certes risqué le fini et le limité, mais je n'ai rien perdu au final : il n'y a rien Si est vrai et que j'ai choisi alors j'ai bien joué, j'ai risqué le fini et le limité, en vue d'un gain infiniment supérieur Dans les termes scientifiques des probabilités, la prudence est de choisir nous montre Pascal. [...]
[...] L'auteur en fait distingue foi et religion. Même l'individu qui n'a absolument aucune foi, qui est résolument athée, libre de toute doctrine religieuse, se comporte et vit de manière religieuse, par toutes les discontinuités et les distinctions qu'il a intériorisées et qu'il donne à voir dans son comportement et dans ses actions. On peut en arriver à cette conclusion du coup : la religiosité produit des comportements et organise les actions des hommes, même lorsqu'ils ne donnent pas leur accord, n'ont pas la foi en une religion spécifique. [...]
[...] La religion est-elle irrationnelle ? La religion promet une vie après la mort, mais ce qu'elle promet, elle ne le prouve pas. Elle propose aux individus une croyance et non pas un savoir. Cette croyance, qui n'est pas un savoir, n'est pas non plus seulement une simple opinion. Avant d'aller plus loin, on doit distinguer donc opinion, croyance et savoir. Croyance, opinion et savoir désignent trois concepts bien différents. Leur point commun : ce sont tous les trois des états de l'esprit par rapport à une réalité. [...]
[...] Profane : ce qui est incapable de provoquer des effets. Profaner quelque chose, faire une profanation, c'est donc traiter comme profane ce qui est sacré, c'est-à-dire le manipuler comme si cela n'avait pas d'effets. Thèse de Mircea Eliade : la distinction du sacré et du profane irrigue toutes les cultures, et influence tous les comportements, même les comportements des individus qui revendiquent n'avoir ou n'appartenir à aucune religion. - Exemple : ?temps et lieux : les fêtes, le respect pour les lieux de culte et les comportements différents dans les lieux de cultes ou les lieux publics, les rites de passage (le bac . [...]
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