Rapport de base de l'homme au monde: rapport physique, concret, on le perçoit par nos sens. D'autre part, notre perception du monde persiste dans le lien à l'autre: notre entourage, les médias, nous racontent le monde.
On pourrait décrire l'homme humain comme une créature triple qui habite le monde de trois façons radicalement différentes. Parce qu'il est incarné, c'est d'abord avec son corps que l'homme est au monde il le perçoit.
[...] Dans un dialogue qui s'intitule le banquet, Platon met en scène un personnage qui s'appelle Aristophane qui va expliquer sa propre théorie de l'amour. A l'origine, l'être humain était une créature double, ça pouvait être de mâles, deux femelles, ou un de chaque. Cette créature double se sentait si forte qu'elle a décidé de se passer des Dieux. Zeus l'a punie en la déchirant en deux, de sorte que désormais, chaque individu n'est plus que la moitié de la créature d'origine. [...]
[...] Ligne 42 à 45 : d'autre part même si l'homme se décidait à chercher la vérité (ce qui n'est pas le cas) il ne la trouverait pas. Les sens traduisent dans leur langage ce qu'ils ne perçoivent à leur façon du monde (Cf. description de la perception sonore) en aucun cas ils ne transmettent de façon objective la réalité du monde. Ligne 48 à 58 : enfin, l'homme apparaît dans une ignorance absolue à l'égard de cette machinerie d'une précision incroyable qu'est notre corps ? [...]
[...] Qu'en est-il de la perception animale ? - Confère texte de Von Uexküll mondes animaux et monde humain Ce texte décrit l'environnement de la tique qui traduit le mot allemand umwelt qui veut dire littéralement : le monde qui nous entoure. On s'aperçoit qu'il est composé de tout ce qu'on perçoit uniquement de ce qu'on perçoit. Ce qui n'appartient pas à notre environnement n'appartient pas, pour nous au monde et il ne nous vient pas à l'esprit d'imaginer qu'il puisse exister quelque chose qu'on ne perçoit pas. [...]
[...] Elle ressent le fait qu'elle soit animée d'un mouvement. Spinoza compare l'état de la pierre à l'état de l'être humain comme la pierre il est animé d'un mouvement et il n'a pas conscience de ce mouvement, il en déduit donc ce mouvement c'est moi, je bouge. Spinoza affirme, donc l'être humain est entièrement déterminé, il n'est absolument pas libre, mais son fonctionnement psychique qui lui fait prendre conscience de ses désirs sans lui donner la cause de ses désirs l'enferme dans une illusion de liberté. [...]
[...] Pour Kant c'est la preuve que le temps n'existe pas en dehors de moi, mais qu'il est la façon même que j'ai de percevoir les choses. A priori : expression latine, Kant appelle a priori quelque chose qui existe et que je perçois avant et en dehors de toute expérience et de toute perception sensible. (Texte de Kant sur l'expérience du monde) Phénomène : pour Kant tout est phénomène ça signifie que tout nous apparaît à l'intérieur de nos cadres respectifs, parce que nous ne pouvons pas nous en débarrasser, nous ignorons ce que serait le monde en dehors de notre perception, ce qui serait la chose / le monde en soi. [...]
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