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Chaque époque semble dominée par un problème fondamental : la question politique au XVIIIe, la question sociale au XIXe, la question nationale au XXe. Pour Michel Serres (1930-2019), la « question naturelle » sera le principal enjeu du XXIe.
Il semble difficile d'assurer une protection effective à la nature. À l'évidence, la croissance économique risque de se heurter tôt ou tard au mur des contraintes physiques et naturelles. Le mal semble lié au rapport de l'homme à la nature, qui serait un rapport de pure prédation. L'homme est un être antinaturel : le seul des animaux à se construire, grâce à la culture, en opposition à la nature. Michel Serres proposait un « contrat naturel », sur le modèle du contrat social.
[...] Tout ce qui ne l'est pas est inutilisable ». Il est de plus en plus difficile d'avoir une vue à peu près complète ne serait-ce que d'une branche de l'activité scientifique. La séparation entre les littéraires et les scientifiques doit être atténuée autant qu'il est possible, par l'instauration de passerelles et d'enseignements destinés à mieux faire connaître les problèmes des uns et des autres. Le philosophe et mathématicien Bertrand Russell, conférence intitulée « Un phénomène de notre temps : le divorce de la science et de la culture » : « ce divorce entre la science et la « culture », est un phénomène moderne. [...]
[...] Les sagesses anciennes nous mettaient en garde contre l'excès d'ambition. L'hybris appelle fatalement la némésis et conduit le héros tragique droit à sa perte. Le serpent-tentateur dans la Genèse : « Vous serez comme des Dieux ». Olivier Rey, « Une Folle Solitude » : Alors que de larges pans de la culture contemporaine nourrissent le « fantasme de l'homme auto- construit », l'individu moderne semble débarrassé de son passé et libre de s'adonner à tous ses penchants démiurgiques, mais il n'est pas plus sage pour autant, en ce sens qu'il n'est toujours pas délivré de son inconscient, de ses passions et de ses pulsions. [...]
[...] Selon les transhumanistes, l'homme modifie ses caractéristiques propres depuis le commencement de son histoire. Ces auteurs proposent donc de planifier et d'amplifier les mutations futures, en « augmentant » l'homme grâce à des prothèses cognitives ou à des manipulations génétiques. L'objectif est de surmonter toutes les limites de la condition humaine, et, à terme, de vaincre la mort. Ces thèses soulèvent des problèmes éthiques considérables. Le biologiste Henri Atlan, « L'Utérus artificiel » : l'avenir de l'espèce n'est pas le clonage humain, mais plutôt l'ectogenèse, c'est-à-dire le développement de l'embryon humain hors du corps de la mère, grâce à un utérus artificiel. [...]
[...] La technique permet de se prémunir contre des catastrophes naturelles qui apparaissaient jusque-là comme des fatalités : En 2011, le tremblement de terre qui a touché le Japon n'a fait aucune victime, grâce à l'efficacité des constructions antisismiques (les morts sont imputables au tsunami). En 2010, à Haïti, un séisme de magnitude inférieure avait fait morts. L'historien François Walter, « Catastrophes. Une Histoire culturelle » : durant les années des personnes affectées par des catastrophes naturelles vivaient dans des régions autres que l'Amérique du Nord et l'Europe. Le charbon tue en une année beaucoup plus de monde en Chine que l'industrie nucléaire dans le monde pendant toute son histoire. [...]
[...] Ils sont également très favorables au recyclage. La catastrophe n'est peut-être heureusement pas pour demain : Ne faut pas oublier les avantages et bienfaits offerts par la technique : allongement de la vie humaine ; hausse de l'alphabétisation, recul de la mortalité infantile, amélioration de la santé des populations, diminution de la fréquence et de l'intensité des guerres (Bruno Tertais, « L'Apocalypse n'est pas pour demain », 2011). Gérald Bronner accuse les collapsologues de ne retenir que les données qui vont dans leur sens et en écartant toutes les autres. [...]
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