Sur cette question, deux grandes visions s'affrontent. Parmi ces visions divergentes figure la position contractualiste défendue par Jean Jacques Rousseau ou Thomas Hobbes dans Le Léviathan. Ceux-ci sont des philosophes qui basent leur pensée sur la philosophie du contrat. Par contrat on entend que 2 parties fixent des conditions, et par ce biais la, obtiennent quelque chose en même temps qu'elles doivent quelque chose. Par ailleurs, pour qu'un contrat soit valide il faut que les signataires soient libres (...)
[...] Ceux-ci sont des philosophes qui basent leur pensée sur la philosophie du contrat. Par contrat on entend que 2 parties fixent des conditions, et par ce biais la, obtiennent quelque chose en même temps qu'elles doivent quelque chose. Par ailleurs, pour qu'un contrat soit valide il faut que les signataires soient libres. Ces philosophes contractualistes pensent que la société est une création humaine et artificielle naissant d'un contrat que les Hommes vont passer entre eux et qui les fait entrer dans la sphère politique. [...]
[...] L'émergence de la loi est en même temps celle de la justice. Dès lors, qu'est-ce que l'injustice ? C'est la désobéissance à la loi, il y a identité, dans cette philosophie politique entre le légal et le juste : tout ce qui est légal est juste et inversement. Quant au pouvoir, il n'y a pas de limite à l'usage de la force tant que les termes du contrat sont respectés. Pour Hobbes, nous ne recherchons pas la vie en société pour le plaisir que nous avons à vivre ensemble. [...]
[...] Dès lors, comment expliquer un tel basculement ? Pourquoi faire le choix d'un destin commun avec une autorité et des règles ? Tout d'abord, Rousseau et Hobbes pensent-ils que l'Etat de nature a existé ? Chez les contractualistes, ce n'est pas une réalité historique mais plutôt une hypothèse à partir de laquelle ils vont élaborer des théories de la politique et du droit. Il n'est pas utile de se poser la question de savoir si l'Etat de nature a existé. [...]
[...] En effet, les passions entrainent les Hommes vers la fuite de la mort et vers la recherche d'une vie agréable. Quant à la raison, c'est une puissance de calcul qui est capable de peser les avantages et les inconvénients. La raison va donc parvenir à entrevoir qu'il y aurait peut- être un avantage à trouver les modalités d'une existence nouvelle : c'est l'entrée en société. A l'Etat de nature, chez Hobbes, il y a le droit de nature, c'est-à-dire la liberté qu'a chacun d'user comme il le veut de son pouvoir propre pour la préservation de sa vie. [...]
[...] Nous la recherchons plutôt pour la sécurité et pour rendre pacifiques les rapports humains. Par ailleurs, si la société devait glisser vers une forme totalitaire, ne pourrait-on pas accuser Hobbes d'en être le théoricien et de la justifier ? Une telle analyse révélerait une lecture erronée de sa philosophie politique. Dans la dictature, la force de l'Etat se retourne contre le citoyen au point de mettre en cause jusqu'à sa propre vie. Le climat est donc celui de la Terreur et il existe une très grande angoisse de la mort ainsi qu'une disproportion entre la puissance de l'Etat et la faiblesse du citoyen qui ne lui laisse aucune chance de survie. [...]
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